🌒 Endroit Pour Faire Un Picnic Autour De Moi
Surles rives opposées du fleuve Columbia, la rivière Hood et le saumon blanc sont quelques-uns des meilleurs endroits pour faire du kayak à moins d’une heure de Portland. Explorez la rivière Hood, le Columbia, le Klikitat, le saumon Blanc et plus encore. Pour les kayakistes plus avancés, il y a aussi des rapides dans cette zone
Airede pique-nique à Auterive. Libre d’accès / Gratuit / Une aire de pique-nique au bord de la rivière l’Ariège.Baignade interdite. Accessible en voiture. En savoir +: Office du tourisme d’Auterive, Tel: 05 61 50 28 71, email: officedetourisme@ le lundi, mardi, et vendredi de 9h30 à 12h et de 13h à 17h30).
Bonjour je suis moi aussi sur La Défense ^^ Pour ce qui est de l'endroit, je sais que pas loin de mon école, il y a une brasserie qui pourrait peut-être nous acceuillir le midi. C'est au niveau des jardins Boldieu. C'est à 5 minutes de la tour SCOR à pied.
Lacde Madine à Nonsard : c’est déjà les vacances. Une plage de sable fin, des transats, une longue jetée sur l’eau, le bar de la plage, deux kiosques et le restaurant du port. Madine, c’est un plan d’eau de 1 100 hectares au cœur du Parc Naturel Régional de Lorraine, où l’on vient pour se baigner, nager et bronzer.
Airesde pique-nique. Que ce soit pour un moment convivial en famille par une belle journée d'été, ou pour se reposer entre quelques kilomètres de marche, c'est toujours un plaisir que de s'attabler au coeur de la nature. Accès, situation, équipements des aires de
Lelac de Paladru. Une des perles du Pays Voironnais niché au cœur d’un bel environnement verdoyant, il est un écrin ouvert à de nombreuses activités sportives et de détente : farniente sur les plages du tour du lac, baignade, pique-niques en famille ou entre amis, activités nautiques, pêche, balades à pied, à vélo ou en calèche.
EscapeYourself Le Mans: Très bon endroit - consultez 75 avis de voyageurs, 10 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Mulsanne, France sur Tripadvisor.
Lescoins aménagés pour un barbecue. Pour profiter des joies d'un barbecue hors de chez soi, il faut donc trouver des endroits aménagés qui ne sont pas forcément légion dans le département.
Gourmandisesans frontières pense à tout le monde ! Quant à « comment bien remplir son panier pique-nique », un autre article à sujet existe sur notre blog. Je vous invite à le consulter. Voici donc une sélection non exhaustive de 10 endroits (non classés !) dans Toulouse et banlieue. 1. La Ramée, à Tournefeuille.
KYJPBZ. Son climat et ses nombreux points d’eau font du Vaucluse une région privilégiée pour les amateurs d’activités aquatiques. Alors que les sportifs en quête de sensations s’adonnent au ski nautique sur les lacs du Vaucluse, les familles peuvent profiter d’un moment de détente au bord d’une rivière ou glisser sur l’eau en canoë !ATTENTION navigation interdite sur la Sorgue jusqu’à nouvel ordre.
Au milieu des années 90 le journaliste et auteur marseillais François Thomazeau – bassiste de Special Service 1980-1982 – publiait La Faute à Dégun, roman OVNI sur fond de scène rock hantée. Au centre de ce sombre marasme qui nous baladait des salles de concert du quartier de La Plaine jusqu’aux terrasses de Notre Dame de La Garde, errait la figure fantomatique d’un improbable héros Frankie Dégun. En langue locale dégun signifie personne et ce Frankie Personne, sorte de Morrison marseillais et écorché, plus mort que vif, ne survivrait pas à cette histoire de jalousies et de rivalités. Ici, le drame se repaissait sous le rire, les mauvaises bières et les riffs épais. A la fin, c’est lui qui l’emportait. Enfin, ça peut arriver qu’il l’emporte mais l’inverse est possible aussi, je ne prétends pas le contraire. A Marseille tout est possible. Ou presque. Comme un volcan. Louis XIV se méfiait. Ce précurseur de la centralisation fit ainsi pointer les canons du Château d’If, bâti sur son îlot pelé et venté de la rade, non pas vers le large mais vers les marseillais eux-mêmes, sujets inquiétants et trop turbulents à son goût. L’histoire ne lui donna pas complètement tort et il n’aurait guère été surpris lorsqu’en 1961 le tout premier titre sur trois accords jailli depuis Phocée, s’intitula Comme un volcan ». Quelque chose devait exploser! Ce prémisse des tubes rock-yéyé est un opus exubérant et allumé, œuvre de Rocky Volcano, lequel plagiait avec l’accent les furies d’Elvis ou d’Eddie Cochran. Volcano né en 1936 à Marseille et non en 1940 à San Francisco comme on le fit croire dans sa fausse bio est le premier porteur du syndrome typique de la scène rock marseillaise il passera très largement à côté de la carrière qu’il aurait pu avoir. En 1960, il n’est pourtant pas novice dans un monde musical en germes. Il a toujours voulu chanter et s’est initié sur les mêmes bancs qu’un dénommé Yves Montand, avant de cachetonner un peu partout de Dakar à Milan. De retour à Marseille dans son costume neuf de rocker, on le voit se produire au cinéma Chave, salle où on entend toutes les formations locales. Avant de ne plus le voir du tout. Parce que Volcano s’éteint très vite, remercié par Philips au profit d’ un grand blond aux yeux très bleus qu’on vient de baptiser Johnny Hallyday. Vedette sauvage à l’instar d’un Vince Taylor, Volcano n’aura pourtant pas ménagé sa peine, lui qui déchira sa chemise à chaque concert d’une année de tournées dans l’hexagone. Sauf qu’étonnamment ou pas l’homme ne passionne plus le public marseillais y compris et ne se produit même plus dans sa ville qui l’oublie complètement. Philips rompt le contrat prévu pour trois ans et Rocky » termine sa carrière en Espagne dès la fin 1962, avec quelques 45 tours chantés en castillan – ce qui ne le dérangera guère. Punk dans l’âme, il déclare à Paris Match Les Chaussettes Noires, ce sont des danseuses et Richard Anthony intéresse les mous». Exemplaire. Naissance d’une scène. Le monde entier se retrouve sur la Canebière, disait-on. Sa jeunesse du début des années 60 écoute cette nouvelle musique venue d’outre Atlantique, relayée ici par l’antenne très populaire de Radio Monte Carlo. Ce qu’elle entend l’enthousiasme. Paris possède ses lieux, clubs, labels qui accompagnent ou fabriquent une scène distincte de la tradition Rive Gauche. Un vivier dont plusieurs noms deviendront célèbres et feront carrière. Qu’en est-il autour du Vieux-Port ? Dès 1960, les aspirants musiciens se retrouvent dans un territoire coincé entre les cinémas du centre, Le Chave et le Rex, rue de Rome, qui servent de salles de concerts. Ainsi que dans deux bars, Le Central, rue du Théâtre français angle de la Canebière et du théâtre du Gymnase et Le Disque Bleu, avenue Pelatan. Ces deux établissements sont les lieux de rendez-vous où se croisent rockers et musiciens de bal. L’AGM est un club étudiant, discothèque aménagée pour les jam sessions. On y écoute les nouveautés, on danse, on s’essaie sur les instruments disponibles. Les disques – souvent commandés et qu’il faut savoir attendre – s’achètent chez Discal, rue Pavillon, ou chez Lemaire, rue de la République. Leur rareté fait qu’on se les prête. Dans le 1er arrondissement, Gaffarel est le grand magasin pour le matériel. On s’y équipe quand arrivent les premières Stratocaster ou Fender Précision, après avoir joué sur les Framus allemandes moins performantes. Au milieu de la décennie, de nouveaux lieux voient le jour au fur et à mesure qu’une scène s’organise. Les plâtres sont essuyés par des formations yéyé ni meilleures ni pires que celles de Paris. Ces groupes chantent en français et s’essaient à l’anglais. Ils suivent la vague portée par Johnny, les Chaussettes Noires, les Chats Sauvages, Danny Boy et les Pénitents» Robert Rossi, Histoire du Rock à Marseille . L’originalité n’est pas ce qu’on recherche et c’est l’appel d’un rythme nouveau qui motive les formations aux membres interchangeables. Les Dynamycks 1960-1963 sont les plus repérables. Leur répertoire est fait de reprises. Le ton reste très juvénile et ne changera pas. Marseille n’est pas tout à fait Paris. Trois ans plus tard, la scène a pourtant mûri. L’Arsenal des Galères, qui ouvre ses portes en 1966, est l’endroit branché. The 5 Gentlemen 1963-1967 qui gagnent leurs galons chez Barclay, en font leur résidence. Devenu mythique, le groupe a fait figure de leader d’un mouvement inspiré par le style anglais des mid sixties. Les 5 » composent et leurs titres chantent l’air du temps. Dis-nous Dylan » et Si tu reviens chez moi » Riviera, 1966 sont de petits succès qui auraient pu ouvrir l’horizon du quintet. En rupture de contrat – parce qu’il ne rapporte pas assez -, le groupe disparaît à l’été 68. Une partie choisit alors de faire du bal dans une tournée des clubs de la Côte d’Azur. On peut y voir une forme de renoncement sous le soleil. L’acceptation implicite d’un sort où la réussite ne semble pas durable? Résignation d’autant plus désolante que les corso-marseillais étaient du niveau d’un Ronnie Bird, au style très proche, mais qui, en parisien, continua plus longtemps sa carrière chez Decca puis Mercury. En 1966, la salle Vallier ouvre ses portes dans le quartier moins central des Cinq Avenues. Elle devient un incontournable des concerts d’envergure qui passent par Marseille. Les Stones s’y produisent. Les Why Not jouent en première partie des deux sets. Les musiciens sont fascinés par leurs idoles. Adeptes de British Rock, Why Not ont leur public qui les suit. Comme au Gymnase où ils jouent avec Antoine et les Problèmes, star du label Vogue. Avec un vrai son et un style maîtrisé, ils montent à la capitale pour gagner un tremplin du Golf Drouot en Octobre 1969. Pour autant ce succès n’assure pas un avenir aux musiciens qui bénéficient d’articles élogieux dans Rock & Folk. Le contrat avec les disques Pathé n’aboutit pas et Why Not jette l’éponge. Ces situations peu compréhensibles marquent et clôturent l’histoire de la scène marseillaise des années 60. Il en sera de même la décennie suivante. Craint-on toujours la ville? Ses artistes ne sont pas les priorités des labels parisiens et la société de management locale ORDA Office de Réalisation et de Diffusion Artistique ne s’investira jamais en tant que maison de disques. L’heure n’est pas encore à la décentralisation en ce domaine. Psychédélisme, progressif virtuose, alternatif et déferlante Hard les seventies marseillaises . Dans les années 70, le rock mute encore et beaucoup. A Marseille, les musiciens accueillent toutes les tendances. Parmi les formations aux durées de vie variables de une à six années, aucune ne réussit à percer au delà des limites d’un périmètre réduit ou d’un seuil de notoriété. Il faut cependant considérer que la France des années 70 n’a pas de véritable public rock. Nous ne sommes pas l’Angleterre et il n’existe pas de salles spécialisées ni de réseaux les MJC prendront bientôt le relais. La variété domine et Danièle Gilbert reste à l’antenne tous les midis. Dans les seventies, les guitar heroes ont frappé les imaginations. Le modèle du Jimi Hendrix Experience impressionne, comme celui de Cream avec Clapton. Marseille compte alors plusieurs groupes réunis sous la forme de trios blues électrique. Experience 1968-1971 ne cache pas son influence hendrixienne. L’oiseau Nelson 1970-1975 suit la même voie tout en s’inspirant de Zappa et Soft Machine. Caronna Machination 1974-1980 du nom de son guitariste fondateur, se produit partout en France et collabore avec Didier Lockwood. Le public change et on joue désormais dans les facultés, à Luminy, ainsi que dans les espaces culturels de la région comme le tout récent Théâtre de l’Olivier à Istres. La musique rock, plébiscitée par le milieu étudiant, s’immisce dans les programmations dites sérieuses. C’est aussi l’époque où un nouveau matériel arrive sur le marché. On lorgne sans pouvoir toujours se les offrir, les collections de guitares importées chez Scotto Musique et Gaffarel ou Concone. Les magasins sont devenus des lieux de rencontre pour rockers désargentés. Mais la profusion d’équipements inspire. Les manières de jouer se modifient, comme se développe la virtuosité des plus doués. Alain Caronna se rappelle Tout le monde se tirait la bourre, tout le monde se critiquait, il fallait-être costaud. On appelait ça des taillades. Mais tout ça te faisait progresser» Caronna Machination, p120, Histoire du Rock à Marseille, Robert Rossi. Caronna Machination sera repéré par Best rival de Rock&Folk. Les marseillais jouent au Golf Drouot, en quête du Graal? Ils en reviendront. Au dessus de l’hôtel Bristol, sur la Canebière, Caronna organise le Délirium Circus, référence directe au Rock’n’Roll Circus. La vie musicale est intense, calquée sur les festivals et concerts légendaires. Barricade 1969-1974 est une des formations les plus étonnantes de cette décennie du Rock On Mars. Menée par François Billard, saxophoniste, elle propose une musique alternative entre Magma et John Mayall, Pink Fairies ou Hawkwind. Anti-conformiste, Billard se moque du système et croit en une autre voie. Né en 1948, il commence très jeune 1964-65 à se produire dans des clubs marseillais. On l’entend au Soupirail, en 1968, où dans un style protest singer, il s’accompagne à la guitare et à l’harmonica. Barricade est formé un an plus tard, après que Billard ait parcouru l’Europe où il joue avec Mayall, Zappa, Soft Machine et découvre Ten Years After, Pink Floyd et Yes. Engagée, revendicative, l’expérience de Barricade tranche. Le groupe devient le protégé du magazine Actuel, vecteur de culture underground, auquel il paraît le Captain Beefheart européen. Ses membres vivent en communauté et sont régulièrement entourés de ce qu’on nomme alors les zonards». Actuel écrit en Juin 1972 Barricade représente un autre pôle celui des freaks et des marginaux[…]Ils sont underground à la puissance 10, puisqu’ils sont provinciaux – Il aura fallu presque deux ans pour mettre quelques visages derrière ce nom évocateur[…]. Ça mettra le temps qu’il faudra mais on entendra reparler d’eux». Sauf que Barricade se saborde en 1974, à la veille de signer un premier contrat et transforme ses productions en autodafé. Au début des années 2000, la réédition Cd de Le Rire des Camisoles 2005, Futura Red permettra de ré-entendre les frasques sonores de ce groupe porteur d’utopies et artistiquement hors du commun. Dans la deuxième moitié des années 70, on assiste dans tout l’Hexagone à l’explosion d’un genre qui domine cette période. Le Hard Rock passionne une génération de musiciens. Si depuis Paris on sacre par la voie des ondes la lourdeur de Trust, Marseille, qui pourtant s’éreinte, produit des groupes sans réelle diffusion nationale. Très conformes aux codes du genre, ils ne proposent rien qui fasse date. Tous dureront jusqu’au milieu des années 80 – échéance en cohérence avec l’effondrement de la domination hard. Parmi les dizaines de formations, Silver Skull, 1976-1984, est un quatuor qui réunit des fans de Led Zep et de Black Sabbath. Ses musiciens ont tous des day jobs qu’ils ne pourront jamais quitter. En 1981, le groupe qui s’est peu éloigné de sa ville, enregistre un 45 tours pour RGR -Records. Les musiciens s’en déclarent déçus. Ils décident de cesser toute activité et ne se reformeront jamais. A Marseille, les bars rock ont changé d’adresses et ceux qui réunissent les amateurs du style Hard sont Le Gari, La Taverne ou Les Templiers. C’est là que se rencontrent et se rassemblent les membres de Lawlessness. De plus grande envergure que Silver Kult, ils signent un contrat de trois ans avec RCA. Un 45 tours est produit en 1982, suivi d’un album, On the Run, 1983. Les influences du Rock sudiste ZZ Top se font sentir et Lawlessness, stratégiquement, embauche une chanteuse. Son 45 tours est choisi pour la bande son du film Invitation au voyage avec l’acteur Laurent Malet. L’album est enregistré au studio Davout, Porte de Montreuil, ce qui peut paraître comme un pas vers la professionnalisation. Mais la tournée qui suit est interrompue faute de production et de soutien. En 1984, l’aventure stoppe. À Marseille le genre hard est effacé par les tendances suivantes. Cependant dans quelques cas précis il prend une forme singulière, imaginée par de fortes personnalités issues de ce style musical. Quartiers Nord. Fondé en Novembre 1977 par Robert Rossi, Quartiers Nord pourrait bien être ainsi le seul et unique groupe rock spécifiquement marseillais. Né des précédentes expériences de ses musiciens grandis dans les cités des Arnavaux, Quartiers Nord – toujours en activité- mêle hard et une tendance locale déjantée et forte en gueule. Dans ce mélange de genres, on perçoit l’apport de deux formations pittoresques. Celui d’Albert et sa fanfare poliorcétique 1971-1972 – LP La malédiction des rockers Riviera, 1972 – dont émergea un certain Jo Corbeau. Puis celui de John Eddy Milton et les Parcmètres 1975-1981 devenus Les Serpillières Venimeuses 1984-1985. Ces loufoques qu’on pourrait comparer à Au bonheur des dames, eurent l’idée de mêler Rock, parler local et aventures spécifiquement marseillaises. Les délires et la satire sociale de ces moqueurs très second degré, inspirèrent certainement les hard rockers de Quartiers Nord. La touche marseillaise avait donné de la voix et les garçons des Arnavaux voulurent à leur tour signaler d’où ils venaient et qui ils étaient. Un journaliste du Provençal écrit au début des années 90 Des phénomènes comme le groupe Quartiers Nord, le théâtre Espace Odéon n’a pas dû en voir souvent. Les musiciens marseillais ont enflammé la Canebière. Leur secret? Un petit tiers de rock, un bon tiers d’accent, un gros tiers de charisme et un grand tiers de folie imparable.» Article cité par Rossi lui-même. CQFD. Quartiers Nord a publié 16 albums dont le tout premier, en 1980, fût édité par un label vauclusien de musique traditionnelle provençale. Les plus remarquables sont Fous mais pas fadas 1991, A l’Est de l’Estaque 1997, 2001 L’Odyssée de l’Estaque 2000, Fainéant&Gourmand 2014 – titre d’un poème du Félibre marseillais Clovis Hugues 1851-1907. Robert Rossi, leader du groupe, est également auteur de polars. Post-Punk et New -Wave. Les années 80 et 90. De début 80 à fin 90, les groupes essentiels de la scène marseillaise sont Leda Atomica 1979-1995, Warrior Kids formé en 1982 et Martin-Dupont 1982-1987. Les premiers jouent un post-punk synthétique et alternatif. Ils créeront le label éponyme LAM. Warrior Kids est d’abord un trio Post-Punk et Oï ! influencé par Sex Pistols, Damned ou The Clash. A ses débuts, le trio fédère un public Skin – mouvement alors à la mode – dont il ne partage pas les valeurs. Sa musique est également orientée vers reggae et ska, Stiff Little Fingers ayant laissé des traces dans l’esprit des musiciens. Plus sophistiqués, les Martin-Dupont jouent une new-wave où dominent les claviers dont le Yamaha DX7, nouveauté technique du début 80. Autour d’Alain Seghir ,on remarque la présence de trois instrumentistes féminines. Typiquement new wave, Martin-Dupont a ouvert pour The Lotus Eaters, Siouxie and the Banshees et Lounge Lizards. Signés chez Minimal Wave, ses titres ont été repris jusque récemment par Madlib et Tricky qui samplent »Just Because ». En 2014, c’est le rapper Théophilus London qui reprend » Take a look ». Ils ont publié quatre albums de 1984 à 1987 chez Facteur d’Ambiance. Deux rééditions sont diffusées par Minimal Wave, dont un coffret quatre CD en 2009. Pour faire bonne mesure, il faut rajouter Wild Child 1975-1985 et Sepher 1978-1995 à ce triumvirat. Entre MC5 et Stooges, Wild Child sort trois LP chez New Rose. Dans Rock&Folk, Philippe Manoeuvre classe Speed Life O’Speed 1982 parmi les disques essentiels du rock français. Sepher est proto-punk. Les Stooges de Marseille» dixit encore Manoeuvre – preuve que Paris n’est pas sourd. Le groupe bénéficie de plusieurs passages télévisés. Il sort 3 albums. Un Entretien à Endoume. Après plus de vingt ans d’une scène vivace, on pourrait s’étonner qu’aussi peu de groupes originaires de Marseille aient réussi à se faire entendre hors de leurs terres? Pour parler de ces deux décennies un de ses acteurs directs, Serge Scotto, musicien avant qu’il ne devienne romancier et scénariste de BD, me confie son point de vue sur une scène dans laquelle il fût très impliqué. Les années 90, ça a été un vivier, il y avait plus de 200 groupes de rock à Marseille, c’était hyper créatif. Mais l’ensemble souffrait d’une mésestime du public local, qui a paradoxalement toujours été très snob vis-à -vis de ses propres groupes. Alors qu’il bandait sur tout ce qui venait d’ailleurs, de Toulouse, de Rennes ou de Bordeaux. C’était au final un milieu assez fermé où les groupes amis faisaient souvent tout le public des concerts, et les groupes se satisfaisaient malheureusement de cette gloire de quartier et de ses enthousiasmes amicaux.» Quand on le questionne sur ces gloires si relatives qui semblent récurrentes ici, Scotto paraît un peu désabusé Tu n’es reconnu à Marseille que lorsque tu as conquis Paris. Alors là d’un coup tu te dois de devenir l’ambassadeur de ta ville, soudain très fière de toi. Alors que tout aura été savamment organisé sur place pour qu’en amont tu y galères le plus possible. Il y avait beaucoup de jalousie, de mesquinerie et la bonne volonté se noyait avec le talent dans le pastis, surtout que les moyens étaient limités peu d’aides, peu de salles, longtemps hermétiques au rock, qui a été à la mode à Marseille de 1990 à 1991, le temps que le rap l’emporte sur tout le reste, avec une débauche institutionnelle frénétique pour le supporter. Une fois que t’avais eu quelques articles dans la presse locale et dans TAK-TIK, le journal culturel presque alternatif car il a été rapidement dans les petits papiers sinon dans les mains de l’adjoint à la culture et des institutions qui contribuaient à son financement, c’était fini. » Je m’étonne qu’une si grande ville et ses médias n’aient pas davantage accompagné l’ébullition décrite. Scotto précise TAK-TIK a contribué à l’essor de la scène rock. Mais après un passage à FR3 et un sur M6 Marseille, c’était fini. Tu croupissais dans ton local et de concert pourri en concert naze il n’y avait pas le Web pour se distinguer, les maquettes coûtaient cher et produire un CD dans les 80 – 90 était souvent un rêve inaccessible. » Je pose une question directe Serge, tu étais impliqué comme musicien avec ton propre groupe et en tant qu’organisateur de concerts. Comment vivais-tu cet engagement? Nous les Steaks, on faisait partie des rares groupes qui voulions que ça bouge. A part jouer nous avons aussi tourné en Italie, j’ai produit plus de 200 concerts. Essentiellement du rock et du punk, de 1987 à 92. Toute la scène alternative nationale est passée pour la première fois à Marseille par mon entremise Gogol 1er, Les Thugs, Parabellum, Les Shifters, La Souris Déglinguée, Pigalle, Garçons Bouchers, etc. Il y avait nous, pour les français et Roxane Productions pour le rock anglais, deux copains. En gros c’est tout ce qu’il y avait à l’époque.» Je continue Est ce que tu veux dire qu’il n’existait pas de structure professionnelle capable d’organiser tout ça, avec de vrais moyens ? Scotto acquiesce Dans cette ville le rock n’intéressait pas encore les institutions, on faisait tout à la démerde, souvent sans la moindre autorisation et c’était juste un coup à perdre du fric, en plus, car même si le public venait, il se serait senti déshonoré de payer et tout le monde avait une raison de rentrer gratoche, et de piller le bar comme des gabians !» rires – les »gabians » sont le nom donné aux mouettes. T’étais aidé par personne, finalement, ni par les institutions, mais ça je m’en fous, j’estime qu’on doit se passer d’eux. Tu peux pas lever le poing d’une main en criant je suis un rebelle » et tendre l’autre main pour prendre les sous, si t’es un rocker… Si t’es un rappeur, tu peux ha ha !! Et donc on n’était pas aidés non plus par notre public de potes » qui n’étaient qu’un ramassis de gratteurs.» Le ramassis de gratteurs » se reconnaîtra ou non, et je précise qu’il n’est sans doute pas l’apanage de Marseille seulement. On a eu un Monsieur Rock », tout de même, sur le modèle de Lyon. Un escroc sympathique nommé
Merveilleux, pas vrai, le magnifique soleil de ces dernières semaines ? Un temps idéal pour sortir le panier à pique-nique. Heureusement, il existe de nombreux musées autour desquels il est possible de faire une pause et de s’installer. Préparez vos sandwichs, une salade fraîche, un bol de fruits et c’est parti ! Cap sur ces 7 musées ! 1 Nourriture spirituelle à PARCUM, nourriture terrestre à l’Abbaye de ParcNon loin de Louvain se dresse le PARCUM, musée sur l’art et la culture religieux. Au XIIe siècle, le domaine était rempli de religieux, mais aujourd’hui, il est plus populaire auprès des amateurs de bronzage et des promeneurs. Le PARCUM est spécialisé dans tout ce qui a trait au patrimoine religieux. Que vous soyez croyant ou non, vous ne manquerez pas d’être confronté à des questions qui ébranleront votre vision du vous avez votre panier à pique-nique sous le bras ; il ne vous reste plus qu’à vous installer et à vous remémorer votre visite. Étendez votre couverture dans le parc environnant, près de l’étang, et profitez de la superbe vue... et de votre tartine au choco, bien sûr. © Abdij van Park le parc et vue sur le musée 2 Bain de soleil sur les terrils du Bois-du-CazierLe fait que Charleroi ait été jadis un puissant pôle industriel se reflète encore dans Le Bois du Cazier. À un jet de pierre de la ville se situe une ancienne mine de charbon classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Les mineurs travaillaient à la sueur de leur front tous les jours jusqu’à ce qu’une catastrophe survienne en 1956. Une histoire qui vous colle à la peau, surtout avec l’audioguide qui l’ ensuite le Musée de l’Industrie et le Musée du Verre afin de parfaire votre image de l’industrie wallonne. Autour du Bois-du-Cazier s’étend un domaine de 25 hectares. De quoi dénicher un bel espace pour pique-niquer. Régalez-vous !3 Autour de la piscine de la Villa Empain, direction le Bois de la CambrePas de villa prestigieuse sans piscine, pas vrai ? C’est en tout cas ce que pensait Michel Polak lorsqu’il construisit la Villa Empain en 1931. Si vous êtes un amateur d’art déco, ne manquez pas d’aller visiter ce lieu emblématique. Une villa comme celle-ci coûterait une fortune aujourd’hui. Heureusement, elle est gratuite avec votre pass musées, de casser la croûte ? Allez vous promener dans une oasis de verdure bruxelloise le Bois de la Cambre. Un endroit très couru pour déjeuner en plein air ou prendre simplement du bon temps pendant un moment. 4 Sous un parasol au Centre Belle EpoqueAh, la Belle Époque. Vêtements élégants, ombrelles inutiles et zeppelins planants. Revivez la joie et l’insouciance de cette époque au Centre Belle Époque de Blankenberge. À l’intérieur de trois anciennes villas, vous pouvez admirer des affiches, des articles de mode et des extraits de films d’époque. Les plafonds et les carrelages valent également le coup d’ est le meilleur endroit pour aller pique-niquer quand on est au bord de la mer ? A le plage, tout juste ! N’oubliez pas de mettre de la crème solaire et faites attention à ne pas avaler du Se régaler dans le jardin du Musée royal de MariemontLorsque Raoul Warocqué voyageait, il aimait ramener un petit souvenir. Un bouddha souriant, des bijoux gallo-romains ou encore une momie égyptienne il les a tous rassemblés au Musée royal de vous voulez pique-niquer par ici, ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Autour du musée, il y a tout un arboretum avec des statues en bronze et une flore multicolore. Tous les endroits sont photogéniques, comme dans les plus beaux ouvrages d’art. 6 Sandwichs sculpturaux au Musée MiddelheimEnvie d’un pique-nique de vraiment très haut niveau ? Installez-vous parmi des œuvres d’art. Le Musée Middelheim à Anvers se situe dans un parc où l’art et la nature se côtoient magnifiquement. Non seulement vous vous promenez parmi les arbres, mais vous passez également devant des sculptures d’artistes de renommée mondiale, tels que Ai Wei, Auguste Rodin et notre Panamarenko. Où allez-vous poser votre couverture ?7 Déjeuner royal dans le Parc du CinquantenaireÀ Bruxelles, les espaces verts sont très prisés. Il n’est donc pas surprenant que le Parc du Cinquantenaire soit rempli d’amateurs de soleil en été. Et ils ont raison, car on ne se lasse jamais de la vue dans ce parc. L’imposant Musée Art et Histoire, Autoworld Brussels et le Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire pointent à l’horizon. Ça peut compter comme perspective pour un envie de lézarder au soleil ? Allez vous rafraîchir dans l’un des musées tout proches, ils sont tous gratuits avec votre pass musées.
endroit pour faire un picnic autour de moi