❤️🔥 Comment Relever Une Personne Âgée Tombée À Terre
Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Guide conseils et astuces pour les aidants familiaux des personnes âgées du département de la Vienne., Author: Céline COTTINEAU, Length: 40 pages, Published: 2012-01-26
Lorsquela personne âgée tombe, la chute est détectée de façon automatique par le capteur de pression et l’accéléromètre. Pendant 20 secondes, le système analyse la chute, et si la personne âgée ne s’est pas relevée, la télécommande se met à vibrer et clignoter pendant 20 nouvelles secondes. Une alarme est automatiquement
leplus simple est d'aider la personne en lui mettant à portée un élément type marchepied sur lequel il puisse s'appuyer. ensuite l'aider à se relever en même temps qu'il s'appuie dessus. mais bon ne faire cela qu'en ayant vérifié au préalable l'absence de lésion liée à la chute. _________________ Crêpe 1, chouchen 2 + gnole et toujours debout
Cettephobie de la chute est déclenchée le plus souvent par la survenue d’une chute, et d'autant plus marquée que la personne est restée longtemps au sol.. Dans les jours qui suivent la chute, alors que le bilan médical est bon, la personne réduit ses activités, refuse de marcher, a peur de sortir et de tomber et se confine au domicile.
Commentrelever une personne âgée? ami89 . 2008-08-25 08:21:45 UTC. qui est au sol? Avez-vous un site avec des images ou une vidéo qui montre la meilleure manière de relever une personne âgée qui est tombée? Merci pour votre aide. Trois réponses: 2008-08-25 08:30:33 UTC. Il faut approcher un siège de la personne à terre, la soulever par les aisselles en douceur et la
commentaider une personne à se relever en cas de chute ? votre proche a chuté et vous souhaitez le relever facilement sans vous faire mal ? pour cela, nous vous préconisons le coussin gonflable d'aide à la levée qui permet de relever la personne en toute sécurité et facilement. le coussin releveur gonflable mangar camel est une aide
Commentrelever une personne qui est tombée, comment la sécuriser en marchant + proposition d’activités simples, jeux, et exercices qui permettent de stimuler et maintenir les capacités mentales des personnes âgées ou dépendantes. Svetlana Mandia du Studio Petit Picasso se fera un plaisir de maquiller petits et grands. Nathalie Marion, bénévole à Vivre avec la mort et
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Sommaire: INTRODUCTION. DEMARCHE METHODOLOGIQUE. 1) Recherches bibliographiques; 2) Les entretiens; I) La personne âgée en accueil familial Accueil familial Mode d’accueil alternatif au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et
bmXQ. Quelle est la probabilité de récupérer pour une personne très âgée après une fracture du col du fémur ? Rédigé le 19/11/2013, mis à jour le 20/11/2013 Les réponses avec le Dr Michel Samson, gériatre, et avec le Dr Dorick Passeron, chirurgien orthopédiste "Concernant la mortalité après une fracture du col du fémur, les chiffres sont assez variables. Mais ce sont des chiffres très importants, il y a entre 20 et 50% de mortalité dans l'année suite à une fracture du col du fémur. "Ce n'est pas l'âge qui définit la récupération après une fracture du col du fémur. Il faut prendre en compte l'état, les morbidités du patient, les maladies qu'il peut avoir… qui vont jouer un rôle dans la récupération. "Il y a énormément de causes du décès après une fracture du col du fémur. Ils concernent des patients qui restent longtemps alités, qui peuvent faire des caillots, des phlébites, des embolies pulmonaires... Ces patients font aussi beaucoup plus d'infections urinaires et pulmonaires. Et il y a des confusions et des syndromes démentiels qui sont très importants après ce type de traumatisme. Il peut y avoir des escarres et tout un tas de pathologies à cause des caillots." "La mortalité à 15-20% se situe à un an. Et elle n'est pas tellement due à la fracture du col du fémur mais elle reflète plutôt une fragilité sous-jacente parce que les chirurgiens ont fait des progrès remarquables dans le mois qui suit. La mortalité s'effondre du coup à 5%. Maintenant on lève les patients très vite." En savoir plus Dossier Questions/réponses Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !
Item 109 – Troubles de la marche et de l'équilibre I. Pour comprendre II. Examen clinique d'un trouble de la marche et de l'équilibre III. Principaux troubles de la marche Item 131 – Troubles de la marche et de l'équilibre chez le sujet âgé I. Particularités du sujet âgé II. Objectifs pratiques conduite à tenir devant une chute chez une personne âgée Site internet Compléments en ligne Objectifs pédagogiques Item 109. Troubles de la marche et de l'équilibre Devant un trouble de la marche ou de l'équilibre, argumenter les hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents. Connaître le syndrome post-chute. Item 131. Troubles de la marche et de l'équilibre chez le sujet âgé Particularités chez le sujet âgé. Argumenter le caractère de gravité des chutes et décrire la prise en charge. Les étudiants pourront aussi se reporter à l'item 130 du référentiel de gériatrie Hiérarchisation des connaissances I. Pour comprendre II. Examen clinique d'un trouble de la marche et de l'équilibre III. Principaux troubles de la marche Les troubles de la marche et de l'équilibre sont une plainte fréquente en neurologie. Elle peut même exister en dehors de toute maladie identifiable, en particulier dans le cadre du vieillissement physiologique marche à petits pas, chutes, à l'origine d'un véritable problème de santé publique. L'examen clinique est capital pour typer ces troubles et conduire une démarche diagnostique. La classification des troubles de la marche est complexe ; nous en proposons une simplifiée tableau adaptée à la pratique clinique. Sont exclus le domaine des troubles de l'acquisition de la marche, ainsi que les troubles apparaissant dans l'enfance. La marche, production motrice très automatisée, échappe largement au contrôle conscient. Elle est constituée d'une activité alternée des membres inférieurs, succession de doubles appuis et d'appuis unilatéraux. Sur une activité rythmique et cyclique de fond viennent se greffer les modulations nécessaires à l'adaptation à l'environnement, aux caractéristiques de la personne et à sa volonté. À un niveau supérieur, la locomotion est déclenchée chez tous les vertébrés, des plus primitifs aux plus évolués, par une commande descendante provenant des régions locomotrices » localisées dans le tronc cérébral. Les ganglions de la base interviennent au premier chef dans le contrôle de la locomotion les troubles de la marche sont constants dans les syndromes parkinsoniens. Les afférences sensorielles intervenant dans le contrôle de la marche sont plurimodales sensibilité proprioceptive et cutanée, entrées vestibulaires et visuelles. Elles exercent une action modulatrice sur l'activité spinale afin d'adapter au mieux la locomotion aux conditions rencontrées. Le cervelet joue également un rôle de contrôle permanent de l'exécution de la commande motrice et de l'adaptation aux contraintes extérieures. A. Interrogatoire Comme dans toute démarche clinique, il s'agit d'un temps essentiel. Les principaux points à faire préciser sont la date de début des troubles, leur mode d'installation, le type de la plainte principale douleur et sa relation avec l'effort, faiblesse, instabilité à bien différencier d'un vertige, petits pas, raideur. Le regard d'un tiers est parfois nécessaire, certains troubles étant mieux perçus par l'entourage que par le patient ralentissement, perte du ballant d'un bras ; la sévérité du trouble doit être évaluée dans la vie quotidienne chutes ou presque- chutes », leurs conséquences en termes de morbidité traumatismes, fractures, hospitalisations ou en termes d'autonomie sorties non accompagnées du domicile avec ou sans prise de transports en commun, sorties accompagnées, absence de sorties du domicile ; la capacité des sujets à monter force ou descendre un escalier équilibre, leur autonomie pour les activités ménage, cuisine et les gestes de la vie quotidienne habillage et toilette en particulier, l'utilisation d'une canne, d'un fauteuil roulant ou d'un déambulateur ; la liste complète des médicaments pris, qui doit être également connue premier facteur de risque de chutes du sujet âgé. B. Examen clinique L'examen en lui-même comporte l'examen neurologique général, l'examen spécifique de l'équilibre, de la posture et de la marche. Cet examen se fait le malade ayant les pieds nus, dans un espace suffisant, bien éclairé. 1. Posture dans sa composante d'équilibre Deux manœuvres sont à réaliser. a. Épreuve de Romberg vidéo Le patient est debout les talons joints et les pieds légèrement écartés à 45°. Les bras peuvent être ballants ou tendus à la recherche d'une déviation latéralisée. L'examen se fait yeux ouverts puis fermés afin d'évaluer la contribution visuelle, toujours plus importante en cas de déficit d'une autre entrée sensorielle en particulier proprioceptive. b. Réflexes posturaux On teste les capacités du sujet à maintenir l'équilibre après une rétropulsion brusque de l'examinateur placé derrière le patient prévenu de la poussée pour évaluer les réflexes d'anticipation. 2. Posture dans sa composante d'orientation Un trouble de la position du tronc et/ou de l'axe cervicocéphalique est recherché soit dans le plan sagittal flexion camptocormie ou extension du tronc, de la nuque ante-colis, retrocolis; soit dans le plan frontal pisa syndrome, qui est une inclinaison latérale marquée du tronc. Son origine dystonique ou déficitaire doit être évaluée mais parfois sans possibilité de trancher. 3. Marche Plusieurs temps doivent être examinés l'initiation, la marche stabilisée et le demi-tour. Le demi-tour ou le passage d'une porte ou d'un obstacle peuvent mettre en évidence un freezing arrêt brutal et involontaire de la marche, paroxystique. La longueur du pas, sa largeur, la vitesse de marche doivent être évaluées de façon subjective ou quantifiée au cours d'une épreuve standardisée voir le test Get up and go. L'absence de ballant d'un membre supérieur est recherchée. Dans certains cas où l'ataxie est peu importante, l'épreuve de Romberg peut être normale ainsi que la marche standard, et seule la marche funambulesque sera perturbée. En cas d'ataxie, la marche est effectuée les yeux fermés le déséquilibre est aggravé dans l'ataxie d'origine proprioceptive et vestibulaire, pas dans l'ataxie cérébelleuse. 4. Examen neurologique Ce temps essentiel est orienté selon le contexte clinique. Il recherchera en particulier un déficit moteur, un syndrome pyramidal, parkinsonien ou cérébelleux, des troubles de la sensibilité profonde, des troubles cognitifs. 5. Examen clinique général Il est indispensable, en particulier pour procéder à une auscultation cardiaque et des gros vaisseaux et à une mesure de la tension artérielle debout/couché, car l'hypotension artérielle orthostatique est fréquente dans de nombreuses affections cardiaques, neurologiques, ou peut être une conséquence d'une prise de médicament. C. Explorations complémentaires Des explorations complémentaires seront demandées selon le contexte clinique IRM de la moelle spinale ou du cerveau, électromyogramme, examen audiovestibulaire ; une analyse quantifiée de la marche, réalisable dans certains centres, permet de définir et de quantifier au mieux les déficits longueur et durée des cycles, asymétrie du pas. Quelquefois des tests thérapeutiques peuvent être utiles test de soustraction du LCS dans les suspicions d'hydrocéphalie à pression normale, ou test à la lévodopa devant une marche à petits pas ou une dystonie à la recherche d'une dopa-sensibilité. Nous aborderons les troubles de la marche et de l'équilibre à partir du déficit fonctionnel principal tel qu'il a pu être défini au terme de l'enquête clinique précédemment décrite. Cela n'implique pas que ce trouble est isolé, mais qu'il est le mécanisme central contre lequel lutter, en particulier sur le plan thérapeutique. A. Douleur La douleur est souvent le mécanisme mis en avant par les malades pour expliquer une gêne à la marche. Le trouble observé relève d'un mécanisme d'évitement de la douleur boiterie perturbation de la marche responsable d'une asymétrie du pas ou d'une véritable limitation claudication intermittente. Certaines douleurs sont très spécifiques myalgies d'effort et phénomène de second souffle d'une maladie de McArdle glycogénose musculaire. L'apparition de sciatiques tronquées et à bascule à la marche évoque une claudication radiculaire intermittente dans le cadre d'un canal lombaire étroit. B. Ataxie 1. Ataxie cérébelleuse vidéo On distingue cliniquement le syndrome cérébelleux statique, en relation avec une lésion du vermis ; le syndrome cérébelleux cinétique, secondaire à une lésion des hémisphères. L'ataxie est multidirectionnelle à l'épreuve de Romberg, sans anomalie des réflexes posturaux, non majorée à l'occlusion des yeux. La marche est classiquement ébrieuse, le polygone de sustentation est élargi, la marche funambulesque précocement altérée. Les principales causes sont l'alcoolisme, la sclérose en plaques, un accident vasculaire cérébral, une ataxie cérébelleuse héréditaire autosomique récessive à début précoce le plus souvent ataxie de Friedreich ++, déficit en vitamine E ou autosomique dominante à début plus tardif après 30 ans mutations SCA, une tumeur, un syndrome paranéoplasique, la maladie de Creutzfeldt-Jakob. 2. Ataxie vestibulaire Généralement de survenue aiguë, le syndrome vestibulaire périphérique est bruyant, se manifestant sous la forme d'un vertige rotatoire accompagné de vomissements et de signes végétatifs. Les anomalies de la marche et de l'équilibre sont latéralisées du côté de la saccade lente du nystagmus, vers le côté malade. Cette déviation est beaucoup moins systématique dans les vertiges centraux, où le syndrome vestibulaire est dit dysharmonieux, par opposition avec le syndrome vestibulaire périphérique. Les causes sont nombreuses virale, vasculaire, tumorale... 3. Ataxie proprioceptive vidéo L'atteinte des voies proprioceptives périphériques fibres sensitives myélinisées de grand diamètre, ganglion spinal ou centrales cordons postérieurs de la moelle spinale et relais provoque un déficit de la sensibilité profonde vibrations, sens de position et de mouvement responsable d'une ataxie et parfois d'un tremblement. L'épreuve de Romberg est très perturbée, aggravée nettement à la fermeture des yeux. Les réflexes de posture sont normaux, le polygone est élargi. La marche est talonnante, l'appui au sol est mal contrôlé et le contact parfois violent. La maladie de Biermer, les syndromes paranéoplasiques, le tabes syphilis tertiaire, les neuropathies inflammatoires IgM monoclonale, polyradiculonévrites sont les grandes causes de ce groupe. C. Troubles moteurs déficitaires 1. D'origine centrale Le déficit s'associe le plus souvent à une spasticité après un certain temps d'évolution; il faut faire la part clinique entre ce qui revient à l'hypertonie et ce qui revient à la faiblesse. Les syndromes les plus fréquents sont les séquelles d'accident vasculaire cérébral, essentielle- ment sous la forme d'une hémiparésie ou d'une hémiplégie à l'origine d'un fauchage, le membre supérieur homolatéral étant fixé en adduction. Les paraparésies avec spasticité vidéo donnent des marches très enraidies qualifiées parfois de marche en ciseaux». Elles sont secondaires à des affections de la moelle spinale sclérose en plaques, myélite, compression tumorale ou mécanique, et la paraparésie spastique héréditaire. Une claudication intermittente médullaire plus déficitaire que douloureuse peut se voir; des troubles sensitifs et sphinctériens peuvent être présents dans certaines étiologies, une ataxie proprioceptive pouvant alors s'intriquer au déficit moteur. 2. D'origine périphérique Il peut s'agir d'une neuropathie périphérique où le déficit touche et prédomine souvent sur les extrémités steppage vidéo Il peut s'agit d'affections musculaires dont la topographie déficitaire est souvent symétrique et à prédominance proximale, donnant une démarche dandinante se combinant parfois à un déficit axial donnant une attitude dite en roi de comédie » vidéo Des chutes par dérobement sont possibles. D. Troubles moteurs hyperkinétiques mouvements anormaux 1. Dystonie vidéo Il s'agit du type de mouvement anormal donnant le plus de troubles de la marche, et dans un certain nombre de cas le trouble moteur se révèle par un trouble de la marche isolée. Les dystonies des membres inférieurs peuvent être unilatérales ou bilatérales. Les aspects cliniques sont très variables selon les formes pseudo-steppage, pied en varus équin douloureux, marche dite en héron» avec élévation des genoux, marche pseudo spastique, marche de dromadaire» par flexion-extension alternative du tronc. Un test de dopa-sensibilité doit être réalisé. Les principales causes sont les dystonies généralisées héréditaires mutation DYT1, les dystonies dopa-sensibles, la maladie de Parkinson surtout à début précoce d'origine génétique mutations de la parkine, les anoxies néonatales. 2. Chorée Dans la chorée de Huntington, les troubles de la marche et de l'équilibre sont complexes atteinte sévère des réflexes posturaux, syndrome akinétique, mouvements choréodystoniques axiaux et des membres. La marche est souvent perdue en cours de l'évolution et les chutes sont fréquentes, parfois très traumatisantes, d'autant que le patient, autant par anosognosie que par impulsivité, prend peu de précautions. Dans la maladie de Parkinson, les dyskinésies induites par la lévodopa induisent des déséquilibres à la marche, plus rarement des chutes. 3. Tremblements a. Tremblement essentiel Peu symptomatique, un discret trouble de l'équilibre proche de ce qui est mis en évidence dans les syndromes cérébelleux est identifié. b. Tremblement orthostatique Il s'agit d'un tremblement de fréquence élevée 14-18 Hz, touchant surtout les membres inférieurs et non perçu par le patient qui se plaint d'une sensation d'instabilité ou de dérobe- ment en position debout immobile, la marche n'étant pas touchée. Il est révélé par un EMG des membres inférieurs qui doit être réalisé en position debout immobile pour révéler l'activité EMG caractéristique. E. Troubles moteurs hypokinétiques marche à petits pas Les principales entités de ce groupe sont les syndromes parkinsoniens; l'hydrocéphalie chronique de l'adulte; les états lacunaires; la phobie de la chute. 1. Syndromes parkinsoniens a. Maladie de Parkinson Il s'agit du modèle le plus pur, du moins en début d'évolution, de trouble hypokinétique de la marche. De nombreuses études quantifiées ont permis d'en définir les principales caractéristiques Vidéo On différencie deux grandes périodes la forme de début, où la marche est ralentie par réduction de la longueur d'enjambée il existe constamment une prédominance sur un hémicorps et une très bonne dopa- sensibilité; le patient arrive à normaliser sa marche avec un effort de volonté; il n'y a pas ou peu de troubles posturaux; dans les formes plus tardives, la longueur de l'enjambée est très réduite, seulement partiellement corrigeable par la volonté; des signes peu sensibles à la lévodopa apparaissent comme le freezing arrêt brutal et involontaire de la marche, paroxystique, apparaissant au début au démarrage, à la traversée d'un passage étroit ou lors d'un demi-tour, pouvant provoquer des chutes en avant. Une perte progressive des réflexes posturaux s'associe le plus souvent, entraînant des chutes dans ce cas plutôt vers l'arrière. b. Autres syndromes parkinsoniens L'atrophie multisystématisée AMS dans sa forme parkinsonienne ou dans sa forme cérébelleuse et la paralysie supranucléaire progressive PSP comportent des troubles posturaux et locomoteurs plus précoces et plus sévères que la maladie de Parkinson, avec en particulier des chutes en début d'évolution, donnée clinique devant remettre en cause le diagnostic de maladie de Parkinson drapeau rouge». 2. Hydrocéphalie chronique de l'adulte Il s'agit d'une hydrocéphalie communicante avec peu d'hypertension intracrânienne liée à une obstruction des espaces méningés au niveau des citernes de la base. Elle touche le sujet âgé; elle peut être idiopathique ou secondaire à un traumatisme crânien, à une hémorragie méningée, une méningite survenus plusieurs décennies plus tôt. L'évolution est lentement progressive et se caractérise cliniquement par la triade de Hakim et Adams troubles de la marche et de l'équilibre les réflexes posturaux sont très perturbés, la marche est lente, à petits pas, le ballant des bras est conservé. Il existe un élargissement du polygone de sustentation et un freezing dans 20 à 30 % des cas. On peut également noter une aimantation à la marche distincte d'un freezing le patient avance en faisant glisser ses pieds qui restent collés au sol comme s'il patinait. Ce trouble est considéré parfois comme une apraxie de la marche, c'est-à-dire une incapacité à générer un pas normal, et peut aboutir à une perte complète de la marche, le patient restant debout immobile, incapable d'avancer; troubles sphinctériens surtout urination; syndrome démentiel de type sous-cortico-frontal. Le diagnostic repose sur l'IRM cérébrale qui montre une dilatation tétraventriculaire avec peu d'atrophie corticale et des plages d'hyposignal T2 autour des ventricules, traduction de la résorption trans-épendymaire du LCS figure Le traitement consiste en une dérivation ventriculopéritonéale qui entraîne une amélioration inconstante des troubles moteurs et cognitifs. Elle est indiquée après réalisation d'une ponction lombaire soustractive de 40 ml qui doit améliorer d'au moins 30 % les paramètres de marche vitesse, nombre de pas dans les 24 heures qui suivent. Fig. Hydrocéphalie chronique IRM cérébrale. Dilatation tétraventriculaire, avec atrophie corticale comparativement modérée. Source CEN, 2019. 3. États lacunaires On regroupe ici des troubles complexes de la marche et de l'équilibre souvent associés à des troubles cognitifs frontaux, pyramidaux, à un syndrome pseudobulbaire. Le tableau peut associer une ataxie, des anomalies sévères des réflexes posturaux à l'origine d'une instabilité parfois majeure, une marche hypokinétique accompagnée ou non d'un freezing, une apraxie à la marche. Ce syndrome multilacunaire évolue par poussées, entrecoupées de rémissions partielles. Le terrain est une hypertension artérielle sévère instable. L'IRM cérébrale montre les images caractéristiques figure Fig. État lacunaire IRM cérébrale. L'IRM cérébrale montre les images caractéristiques sous forme de multiples hypersignaux au sein des noyaux gris centraux. Source CEN, 2019. 4. Marche précautionneuse, phobie de la chute, astasie-abasie a. Marche précautionneuse Il s'agit d'une marche ralentie, prudente, sans déficit majeur, marquée par la recherche d'appuis et le besoin d'une réassurance ou d'une présence. Elle se voit chez les sujets âgés et plus fréquemment chez la femme. L'autonomie est respectée, seules certaines situations particulièrement anxiogènes sont évitées foule, transports en commun. Ce trouble résulte de la sensation éprouvée par le sujet, justifiée ou non, d'une instabilité. b. Phobie de la chute Il s'agit de l'étape ultérieure, déclenchée le plus souvent par la survenue de chutes, et d'autant plus marquée que le sujet est resté longtemps au sol. Le sujet peut être porteur d'une affection neurologique responsable d'une instabilité ou être indemne de toute affection neurologique. Le tableau se présente comme une peur panique de marcher ; si le patient est poussé à faire quelques pas, il s'agrippe à l'examinateur ou à des meubles, aux murs, au prix de postures hasardeuses à haut risque de chutes. Toute tentative de lâcher le sujet s'accompagne de réactions anxieuses majeures. Une rééducation intensive est le seul traitement parfois efficace, alors que les psychotropes ont peu d'effet. c. Astasie-abasie Elle se définit comme l'instabilité à la station debout avec rétropulsion spontanée astasie et l'incapacité de marcher abasie en dehors de la présence de tout syndrome pyramidal ou parkinsonien. Ses principales étiologies sont une lésion frontale, hydrocéphalie chronique de l'adulte, un état lacunaire, ou être sans cause apparente astasie-abasie pure. F. Troubles psychogènes Les troubles du mouvement psychogènes sont relativement fréquents et les troubles de la marche peuvent représenter jusqu'à 10 % des patients entrant dans cette catégorie. Ils regroupent un ensemble de manifestations cliniques où des prototypes de marche pathologique sont reproduits parfois de façon caricaturale marche hémiplégique, marche ataxique.... Une installation brutale, un certain nombre d'incohérences à l'examen clinique et la normalité des examens complémentaires permettent en général le diagnostic. I. Particularités du sujet âgé II. Objectifs pratiques conduite à tenir devant une chute chez une personne âgée Chaque année en France, 20 à 30 % des plus de 65 ans et 50 % des plus de 85 ans sont victimes d'une chute au moins. Le caractère répétitif des chutes est considéré à partir du moment où la personne a fait au moins deux chutes sur une période de 12 mois. Facteurs de risque de chute la chute elle-même, âge, sexe féminin, origine caucasienne. Conséquences de la chute 15 % des chutes sont responsables de traumatismes osseux, notamment de fractures du col fémoral dans un tiers des cas. Les traumatismes sont responsables d'une mortalité à court terme qui augmente avec l'âge. Facteur de gravité l'incapacité pour la personne âgée de se relever ; une immobilisation au sol de plus d'une heure est un facteur de gravité avec risque de décès de 50 % dans les 12 mois suivants. A. Facteurs favorisants et causes des chutes chez le sujet âgé Les facteurs intrinsèques sont liés au vieillissement normal, à la prise de médicaments et à des processus pathologiques divers, notamment cardiovasculaires et neurologiques. Les chutes résultent souvent de l'association de plusieurs de ces facteurs, mais la plupart d'entre elles n'ont pas de cause facilement identifiable. Les facteurs extrinsèques sont liés à l'environnement, essentiellement l'habitat. Le cumul de plusieurs causes conduit à franchir le seuil de défaillance provoquant la chute. La notion d'un malaise, voire d'une perte de connaissance brève au cours d'une chute doit être recherchée très soigneusement à l'interrogatoire 1. Prise de médicaments Les médicaments sont un des facteurs de risque des chutes le plus fréquemment retrouvé chez les personnes âgées, agissant par divers mécanismes effet sédatif barbituriques, benzodiazépines hypnotiques ou non, anticonvulsivants ; syndrome parkinsonien neuroleptiques, médicaments aux propriétés neuroleptiques neuroleptiques cachés»; hypotension orthostatique antihypertenseurs, dont les bêtabloquants et les diurétiques, L-dopa et agonistes dopaminergiques, antidépresseurs; troubles de conduction et du rythme cardiaque tous les antiarythmiques, diurétiques hypokaliémiants torsades de pointes; les anticoagulants peuvent aggraver les conséquences de la chute. 2. Causes cardiovasculaires Troubles de conduction auriculoventriculaire, troubles du rythme cardiaque tachycardies, bradycardies, infarctus du myocarde et syndromes coronariens. Modifications tensionnelles l'hypotension orthostatique HTO est définie par une réduction de la pression systolique d'au moins 20 mmHg et/ou de la pression diastolique d'au moins 10 mmHg après 3 minutes en position debout. Elle peut se manifester chez les personnes âgées au lever après le repas ou après un alitement prolongé ou du fait de prises médicamenteuses, d'anémie, de déshydratation. Les facteurs favorisants et la prise en charge d'une HTO sont développés dans le référentiel de gériatrie. Embolie pulmonaire. Syncopes d'effort du rétrécissement aortique serré. Chute au cours d'une syncope vagale, de cause instrumentale, mictionnelle, surtout la nuit, parfois syncope à glotte fermée par exemple, ictus laryngé après un effort de toux. 3. Causes neurologiques La plupart des affections neurologiques entraînant des troubles de la marche et de l'équilibre, des déficits peuvent être responsables de chutes troubles proprioceptifs neuropathies périphériques; accidents vasculaires cérébraux et leurs séquelles; pathologies neurodégénératives syndromes parkinsoniens, syndromes cérébelleux... ; hydrocéphalie chronique anciennement intitulée à pression normale»; troubles de l'équilibre d'origine vestibulaire périphérique ou central ; crises convulsives ; cause neurosensorielle baisse d'acuité visuelle rarement isolée, mais facteur précipitant. 4. Causes mécaniques Chutes au cours d'affection ou séquelle orthopédique ou rhumatologique notamment l'arthrose et le port de prothèses de hanche et de genou. 5. Autres pathologies Hypoglycémies, surtout iatrogènes. Troubles ioniques dyskaliémie, hypercalcémie, hypocalcémie, hyponatrémie. Anémie. 6. Facteurs extrinsèques Ce sont les facteurs liés à l'habitat et à l'environnement sol glissant, tapis, salle de bains non adaptée ; chaise ou fauteuil trop bas; escalier ou logement mal éclairé; animaux domestiques ; problèmes vestimentaires et de chaussures; changement d'environnement hospitalisation, déménagement... B. Syndrome post-chute 1. Définition Il se définit par l'apparition dans les jours suivants une chute chez une personne âgée d'une diminution des activités et de l'autonomie physique, alors que l'examen clinique et le bilan radiologique ne décèlent pas de cause neurologique ou mécanique ou de complication traumatique. Il correspond à une véritable sidération des automatismes de l'équilibre et de la marche. 2. Sémiologie clinique Le syndrome post-chute associe une composante motrice au fauteuil le patient a une tendance à la rétropulsion avec impossibilité de passage en antépulsion ; debout, la marche est talonnante avec élargissement du polygone de sustentation et flexion des genoux; une composante psychologique elle se traduit par une anxiété majeure; le patient a peur du vide antérieur; au maximum on parle d'astasie-abasie; un syndrome de régression psychomotrice il peut compliquer le syndrome post-chute avec l'apparition d'une recherche de dépendance clinophilie, incontinence, aide aux repas ; un syndrome dépressif à rechercher systématiquement. 3. Pronostic Réversible s'il est identifié et pris en charge précocement +++. En l'absence de prise en charge rapide, spécifique et multidisciplinaire de cette véritable urgence gériatrique, l'évolution se fera vers un état grabataire irréversible. C. Conséquences médicales et psychosociales des chutes du sujet âgé 1. Conséquences médicales Elles sont essentiellement de nature traumatique, avec une mortalité importante. Toutes les études indiquent que le risque fracturaire à la suite d'une chute est très corrélé au déficit de minéralisation osseuse. L'ostéoporose et l'ostéomalacie étant plus fréquentes chez les femmes, le risque de fracture est de ce fait plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Les différentes complications sont les suivantes. a. Fractures Elles compliquent 5 % des chutes fracture du col du fémur 20 à 30 % des fractures ; autres fractures avant-bras dont le poignet avec fracture de Pouteau-Colles, bras extrémité supérieure de l'humérus, cheville, rachis tassement vertébral, bassin, côtes, crâne. b. Traumatismes sans fracture Plaies, érosions cutanées, hématomes multiples, rhabdomyolyse. Ils surviennent dans 10 % des chutes et sont lourds de conséquences sur la restriction d'autonomie. c. Complications liées à l'immobilisation Escarres, déshydratation, bronchopneumopathie, confusion. 2. Conséquences psychosociales Un sujet âgé qui chute est souvent conduit en urgence en milieu hospitalier pour bilan. L'admission en urgence est source de stress et risque de précipiter le malade vers la perte d'autonomie et le placement en institution. À moyen terme, la perte d'autonomie est observée chez près d'un tiers des malades qui n'ont pas eu de fracture. Elle est l'aboutissement des répercussions psychomotrices de la chute, c'est-à-dire le syndrome post-chute, du fait de la peur de chuter, de la perte de mobilité ou de troubles de la marche. La chute engendre une diminution du champ d'action, de l'espace social, familial, voire corporel. La crainte d'une récidive conduit souvent à institutionnaliser» le malade. Les conséquences psychologiques peuvent s'installer plus sournoisement chez un vieillard perdant brutalement confiance en lui, se sentant dévalorisé aux yeux de son entourage, qui, croyant bien faire, réagit parfois par un excès de surprotection, installant encore plus la personne âgée dans la dépendance et la restriction d'activité. D. Facteurs de risque de récidive des chutes chez le sujet âgé Cf. tableau Tableau Principales causes de chutes chez le sujet âgé. E. Principales mesures préventives des chutes chez la personne âgée Chez toute personne âgée, l'instabilité posturale peut être combattue par les mesures suivantes. 1. Hygiène de vie Nutrition équilibrée, voire enrichie. Supplémentation vitamino-calcique en cas d'ostéoporose. Activité physique suffisante et notamment entretien de la force musculaire des membres inférieurs marche, vélo d'appartement. Activité intellectuelle régulière. Rompre l'isolement pour une personne vivant seule. 2. Douleurs Traitement des douleurs rhumatismales, opération prothèse en cas d'arthrose hanche ou genou. 3. Vue et audition Correction des troubles de la vue prescription de lunettes adaptées, opération d'une cataracte, détection précoce et traitement d'un glaucome chronique et de l'audition appareillage. 4. Troubles de la marche et de l'équilibre Identification et traitement de leur cause lorsque cela est possible. Évaluation de l'intérêt d'une kinésithérapie d'entretien ou d'une rééducation de la marche et de la posture, de l'utilité d'une canne, d'un déambulateur, voire d'un fauteuil roulant. Vérification du port de chaussures confortables assurant une bonne stabilité semelles épaisses ni trop adhérentes ni trop glissantes et de surface au sol importante, tenue de la cheville. 5. Prescriptions médicamenteuses Réévaluation régulière des indications des médicaments prescrits, notamment ceux pouvant favoriser les chutes. 6. Habitat Suppression de tous les facteurs de chutes cf. supra, I. B. 6. Facteurs extrinsèques», et installation d'une rampe ou d'une barre d'appui dans les toilettes. Pour les personnes vivant en institution, lorsque le risque de chute devient très élevé et le patient dangereux pour lui-même, mettre en balance le besoin de contention et son effet négatif de réduction d'autonomie. La conduite à tenir comporte plusieurs temps. A. Interrogatoire L'interrogatoire de la personne âgée est difficile du fait du déni fréquent ou, surtout, des troubles cognitifs, d'où l'importance de l'entourage familial et soignant recherche des antécédents cardiovasculaires, neurologiques, rhumatologiques et orthopédiques, ophtalmologiques et ORL, et de chutes antérieures ; inspection des ordonnances de médicaments en cours de prescription ceux pouvant induire une hypotension orthostatique, un trouble du rythme cardiaque, une hypoglycémie, une anémie, un trouble de vigilance, un syndrome extrapyramidal iatrogène ; description précise de la chute par le malade et par une personne ayant assisté à la chute lieu le plus souvent la chambre ou la salle de bains ou les toilettes, date et heure jour ou nuit, au lever du lit ou de la chaise, juste après un repas, un effort, une miction, notion de malaise lipothymique, de sueurs, de véritable perte de connaissance, voire de crise d'épilepsie si l'entourage a assisté à la chute le malade a-t-il convulsé ? Y a-t-il eu un épisode confusionnel post-critique? Une perte d'urine?..., s'agit-il au contraire d'une chute sans trouble de conscience transitoire; dans ce cas, rechercher un facteur déclenchant accrochage sur la moquette, déséquilibre, dérobe- ment des membres inférieurs...; évaluation rapide de la gravité de la chute le malade a-t-il pu se relever seul le risque de traumatisme et de fracture est plus grand dans le cas contraire? combien de temps est-il resté à terre le maintien prolongé à terre expose à la déshydratation, la dénutrition? a-t-il présenté des chutes à répétition? a-t-il des points douloureux bassin, membres inférieurs, région lombaire pouvant faire craindre un traumatisme avec ou sans fracture ? B. Examen clinique 1. Examen cardiovasculaire Auscultation cardiaque et cervicale et prise du pouls recherche d'un souffle, d'une arythmie. Mesure de la pression artérielle en position couchée et debout recherche d'une hypotension orthostatique. Pouls périphériques. 2. Recherche d'un traumatisme Conséquences traumatiques d'une chute fracture notamment du col du fémur, hématome, plaie, traumatisme crânien. 3. Examen neurologique, étude de la marche et de l'équilibre Se reporter à la première partie du chapitre Item 109 – Troubles de la marche et de l'équilibre. a. Examen de la marche Si possible pieds nus sur une dizaine de mètres, avec étude du lever de la chaise et du demi- tour, évaluation de l'autonomie nécessité ou non d'une canne, d'une aide par une tierce personne.... b. Échelles appropriées Le Get up and go test est un test simple qui évalue les transferts assis, debout, la marche et les changements de direction du patient. Le test le sujet est assis sur un siège avec accoudoirs, placé à 3 mètres d'un plot, il est invité à se lever, marcher jusqu'au plot, en faire le tour et revenir à son siège. Seront mesurés le temps, le nombre de pas et éventuellement des événements paroxystiques freezing de la marche dans les syndromes parkinsoniens. Le test des 6 minutes exige un parcours de 30 mètres on demande au sujet de marcher le plus vite possible pendant 6 minutes, les demi-tours sont matérialisés par des cônes. Le sujet peut s'arrêter s'il le juge nécessaire, mais il doit reprendre sitôt qu'il le peut. La distance parcourue est comparée à des valeurs normatives en fonction de l'âge, du sexe, etc. Enricht, Sherill. Ce test est un reflet global de la mobilité des patients et permet d'orienter la prescription de rééducation ou d'activité physique adaptée. c. Examen de l'équilibre Rechercher un élargissement du polygone de sustentation, des oscillations à la station debout les pieds joints, les yeux ouverts puis fermés, et à la station monopodale, une déviation des index. d. Étude des réflexes de posture Test de la rétropulsion résistance à la poussée. e. Reste de l'examen neurologique Amyotrophie des membres inférieurs, aréflexie, troubles trophiques, syndrome extrapyramidal, syndrome cérébelleux. 4. Examen ostéoarticulaire Rechercher plus particulièrement une atteinte articulaire de la hanche, des genoux, des chevilles ; une claudication douloureuse médullaire canal lombaire étroit ; un conflit discoradiculaire; une ostéoporose compliquée de tassements vertébraux; des troubles de la statique vertébrale ou du bassin camptocormie, scoliose. C. Examens complémentaires Ils sont demandés selon l'orientation donnée par l'interrogatoire et l'examen clinique. Leur réalisation n'est pas évidente pour une personne âgée qui n'est pas hospitalisée. Faut-il hospitaliser pour des examens qui risquent de ne pas modifier la conduite à tenir vis-à-vis des chutes des personnes âgées très dépendantes? Si des examens sont envisagés, certains sont à réaliser systématiquement ECG; examens biologiques simples glycémie, ionogramme sanguin, calcémie, NFS, dosage sérique de vitamine D ; dosage des CPK si l'immobilisation au sol a duré plus d'une heure. selon l'orientation clinique et le contexte, il est envisageable de les compléter par imagerie cérébrale IRM encéphalique; EEG, EMG, radiographies du rachis, du bassin, des hanches, voire des genoux, IRM rachidienne. Au terme de ce bilan clinique et paraclinique, les conséquences traumatiques des chutes seront identifiées et leur cause très souvent élucidée. Les chutes pourront être classées en chute isolée sans cause retrouvée; chutes répétitives pathologiques; chutes associées à une cause directement responsable, avec ou sans perte de connaissance. D. Attitude thérapeutique 1. Traitement des conséquences de la chute Traitement des fractures, des plaies, prévention antitétanique. Lutte contre la douleur, si possible avec des antalgiques non sédatifs. Lutte contre l'anxiété et l'agitation en rassurant le patient et dans certains cas avec des anxiolytiques mineurs. Correction ou prévention de la déshydratation et de la dénutrition. Prévention du syndrome post-chute reprise de la marche le jour même en l'absence de fracture ou de cause contre-indiquant celle-ci. 2. Traitement des causes de la chute lorsqu'elles sont identifiées Modification des prescriptions avec si possible suppression ou diminution de posologie des médicaments pouvant favoriser les chutes. Traitement de la cause de la chute cardiaque, vasculaire, neurologique, rhumatologique ou autre. E. Mesures de maintien d'autonomie et de prévention des récidives des chutes Celles-ci sont essentielles reprise immédiate des activités d'autonomie élémentaires prise des repas, habillage, toi- lette, lever du lit, continence des sphincters ; pour les personnes hospitalisées à la suite de la chute préparer le retour à domicile, lutter contre l'isolement et la dépression souvent associés ; soins infirmiers dans les cas nécessaires, voire de pédicurie ; soins kinésithérapiques précoces et les plus actifs possibles rééducation de l'équilibre et de la posture, si possible pieds nus pour rééduquer la sensibilité profonde, avec travail de la rétropulsion, exercices de lever de chaise, de transferts, de repositionnement du centre de gravité, rééducation de la marche avec apprentissage des réactions posturales et réflexes de protection; si nécessaire, utiliser un déambulateur, une canne tripode, canne canadienne, canne simple, automatisation de certains mouvements comme le retournement dans le lit, le relevé du sol se retourner sur le ventre, se mettre à quatre pattes, puis sur les genoux, et se hisser en se tenant à un meuble fixe en s'aidant avec les membres supérieurs, chaise surtout, ou fauteuil, lit, autre meuble, musculation des membres inférieurs, plus généralement, réapprendre au patient la prise de conscience de son corps et du mouvement et la confiance dans ses capacités de marche psychomotricité, certains soins kinésithérapiques sont mis en œuvre en cas d'étiologie particulière par exemple, un syndrome parkinsonien. Toutes les marches décrites dans ce chapitre sont accessibles dans la vidéothèque du site du Collège des enseignants de neurologie. Des compléments numériques sont associés à cet ouvrage. Ils sont indiqués dans la marge par un pictogramme et par des flashcodes qui renvoient vers les vidéos ou enregistrements sonores. Pour accéder à ces compléments, connectez-vous sur et suivez les instructions pour activer votre accès. Vidéo Épreuve de Romberg. Source CEN vidéothèque Vidéo Marche cérébelleuse. Source CEN vidéothèque Vidéo Marche ataxie proprioceptive. Vidéo Marche spastique. Source CEN vidéothèque Vidéo Marche avec steppage. Source CEN vidéothèque Vidéo Marche dandinante. Source CEN vidéothèque Vidéo Marche avec dystonie du pied. Source Luc Defebvre Vidéo Marche lente Parkinson. Source Luc Defebvre
Le dernier livre de la psychologue Marie de Hennezel revient sur l'impossible adieu aux proches décédés de la Covid MdHennezel Article Abonné Absence d'accompagnement des mourants, adieu impossible, mise en bière immédiate. Ces décisions sanitaires destinées à protéger à tout prix le vivant ont été, paradoxalement, mortifères pour nos aînés, leurs familles et nos soignants, dénonce la psychologue Marie de Hennezel dans son dernier ouvrage, L'adieu interdit Plon. Un gâchis qui aurait pu être évité si notre société acceptait mieux la perspective de la mort, explique cette figure des soins palliatifs en France. A la question a-t-on sacrifié les jeunes au profit des vieux, s'ajoute donc celle-ci, tout aussi dérangeante A-t-on sacrifié le bien-être moral des personnes âgées au nom d'un principe - la préservation de la vie - relevant parfois de l'acharnement ? L'Express. Les pensionnaires d'EHPAD seront les premiers à qui sera proposée la vaccination. Comment s'assurer que leur volonté sera bien respectée s'ils ne désirent pas s'y prêter ? Marie de Hennezel. La vaccination reposera sur la stricte base du volontariat des personnes. Si à l'avenir, certains directeurs d'EHPAD voulaient en mettre en place des mesures de rétorsion en cas de non-vaccination cela serait scandaleux d'un point de vue éthique et illégal. Je pense qu'il faut aussi distinguer la responsabilité collective et individuelle. Nous devons bien sûr tout faire au niveau de la première pour éviter la circulation du virus, ce qui était difficile au début dans les EHPAD où les masques manquaient.. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement LIRE AUSSI >> "Emmanuel Todd On ne peut pas sacrifier les jeunes et les actifs pour sauver les vieux." S'agissant de la responsabilité individuelle, nul ne peut décider à la place de quelqu'un des risques qu'il est prêt ou non à prendre. Je pourrais vous citer l'exemple d'une personne âgée qui avait décidé de se rendre à un mariage cet été, malgré les risques. Elle est décédée par la suite. Elle avait jugé plus important de vivre ce moment festif, plutôt que les quelques mois ou années qu'il lui restait à vivre. D'autres personnes réagiraient inversement. C'est un choix, qui doit être respecté. Au début de votre livre, vous écrivez "La peur a eu raison de l'humain". Avez-vous eu le sentiment d'avoir assisté à un retour en arrière en matière de soins palliatifs et d'accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie ? J'irais plus loin nous avons vécu une énorme régression ! Et pas seulement dans le domaine de la culture palliative. Tous les efforts déployés ces dernières années par le ministère de la Santé en faveur de la prévention de la perte d'autonomie - l'accent mis sur les préconisations pour le bien vieillir, bien s'alimenter, bouger ou garder le lien - tout cela est tombé par terre. Certaines personnes ne sont pas sorties de chez elle pendant trois mois. N'est-ce pas révélateur d'un certain déni de la mort dans notre société où l'on autorise l'ouverture des centres commerciaux mais où l'on interdit les visites aux personnes en fin de vie ? Il y a eu trois interdits dont je pense que les pouvoirs publics n'ont pas mesuré l'importance et la gravité l'interdiction de rendre visite à une personne vulnérable, celle de l'accompagner dans ses derniers moments, et celle d'assister à ses funérailles. C'est la première fois que ces rites universels, qui structurent la vie de la société depuis la nuit des temps, ont été empêchés. Depuis la dernière guerre mondiale, moment où le progrès technologique, la technocratie et la rentabilité ont commencé à prendre de l'importance, nous refusons de plus en plus la perspective du décès. LIRE AUSSI >> "Coronavirus quel est le profil type de la victime du Covid-19?" Certains médecins ont, par ailleurs, un énorme problème avec la mort, qu'ils perçoivent comme un échec. Moi qui ai travaillé au sein de la première unité de soins palliatifs en France, j'ai bien vu ce que signifiait une société fondée sur l'acharnement thérapeutique. Face à un malade en fin de vie, on préfère jouer la "comédie du mensonge", alors qu'on sait parfaitement que l'on ne peut plus rien pour elle. En voulant à tout prix protéger la vie biologique des personnes, on bascule dans l'inhumanité. D'où l'importance, en situation d'urgence, d'une veille éthique ? Encore aujourd'hui, il n'y a pas un seul psychologue clinicien dans le Conseil scientifique. Donc aucune véritable réflexion éthique. Il faudrait que quelqu'un puisse alerter sur les conséquences des décisions prises par le gouvernement dans l'urgence. Nous avons pourtant un Comité consultatif national d'éthique qui a émis un avis fin mars alertant sur le fait que les mesures devaient être individualisées, inscrites dans le temps et proportionnelles au danger. Il n'en a absolument pas été tenu compte. Seuls quelques établissements ont pu agir au cas par cas, comme cette directrice d'EHPAD que je cite dans mon livre et qui était en lien permanent avec les familles. Vous citez également ce directeur d'EHPAD qui, en mars dernier, vous signale un tri probable des personnes âgées admises en réanimation. Au début, cette question m'a, je l'avoue, beaucoup perturbée. Puis j'ai lu les propos d'une sociologue expliquant qu'une personne âgée atteinte de comorbidités n'avait que très peu de chances de s'en sortir si elle était envoyée en réanimation. Et j'ai compris qu'entre une patiente de 30 ans et une autre de 90 ans, un tri s'imposait. Mieux vaut que la plus âgée reste à domicile, soit soulagée de ses douleurs et surtout, finisse ses jours entourée de ses proches. C'est ce qui n'a pas pu se passer. LIRE AUSSI >> "Kant tu ne sais pas comment déconfiner." "On a volé leur mort aux mourants et un moment essentiel aux vivants", dites-vous aussi. En tant que psychologue, craignez-vous des phénomènes de stress post-traumatique à l'avenir pour ces personnes qui n'ont pas pu faire leurs deuils ? C'est déjà le cas. Les cabinets de mes confrères reçoivent beaucoup de gens ayant des deuils très compliqués à faire. Sans oublier les personnes qui ne consultent pas alors qu'elles sont en dépression grave. Donc oui, on peut parler de stress post-traumatique et de deuxième vague psychiatrique. J'ai évoqué ce sujet avec Axel Kahn, le Président de la Ligue nationale contre le cancer, car on sait bien que le stress, le trauma et le chagrin sont souvent à l'origine de cette maladie. Quelles leçons avons-nous tiré du premier confinement ? Les visites sont de nouveau autorisées dans les EHPAD, ainsi que les obsèques, avec une affluence limitée à 30 personnes. Mais on ne s'adapte pas encore suffisamment aux cas particuliers. Dans certains, établissements, il est compliqué d'imposer aux familles de ne venir voir les pensionnaires que tous les 10 jours et seulement pendant 45 minutes. Isoler et surprotéger les personnes âgées est une bombe à retardement ! Les plus lus OpinionsLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald Bronner
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