🐉 Les Signes De L Appel De Dieu

7signes que Dieu vous appelle au ministĂšre. Par Makko Musagara Dieu utilise de nombreuses façons de dire aux individus qu’il les appelle Ă  le servir.Beaucoup voient ces signes et sont confus de ne pas savoir quoi faire. Dieuest plus grand que notre cƓur, et au long de son ministĂšre public, le Christ multiplie les signes (guĂ©risons, exorcismes, rĂ©surrections) pour Ă©veiller cette confiance et nous Lessignes et sceaux de l’union. Par Joel R. Beeke — 30 mai, 2022. Note de l’éditeur : Ceci est le cinquiĂšme chapitre de la sĂ©rie Union avec Christ. De mĂȘme qu’il a appelĂ© le monde Ă  l’existence par la puissance de sa Parole ( Ps. 33.6-9 ; HĂ©b. 11.3 ), de mĂȘme Dieu fait naĂźtre son Église par la puissance de l’appel de l donnanttrois signes miraculeux (Exode 4.2-9). Il va donner 3 signes de puissance, le bĂąton qui va devenir un serpent, la guĂ©rison de la lĂšpre et l’eau du fleuve qui deviendra du sang. Ces trois signes vont devenir des symboles, le serpent reprĂ©sente les dieux de l’Egypte, l’eau du Nil reprĂ©sente les Ă©lĂ©ments de l’Egypte et la 1 Vous pratiquez avec les enfants le langage des signes. Au fond, la catĂ©chĂšse passe par deux canaux privilĂ©giĂ©s : La Parole de Dieu et le langage des signes. Vous cherchez Ă  Ă©veiller chez les enfants le goĂ»t de Dieu, le dĂ©sir de Dieu Ă  travers des signes. Hors, par exemple, Ă  Segonzac, pour la constitution de la nouvelle paroisse, j Lappel de tous les chrĂ©tiens plonge ses racines dans ces 2 commandements. De maniĂšre concrĂšte, comment savoir par oĂč commencer. En faisant tout ce que notre main trouve Ă  faire ! Et en recherchant sa volontĂ©. Jordan Raynor est entrepreneur, pasteur et auteur. Il propose trois questions Ă  se poser pour discerner l’appel de Dieu pour Ily a ceux qui pensent que Dieu s'exprime Ă  travers des signes extraordinaires. D'autres qui confondent les vibrations de la sensibilitĂ© avec la parole de Dieu », constate Sylvie Robert Lessignes sont des Ă©vĂ©nements ou des expĂ©riences qui dĂ©montrent le pouvoir de Dieu. Ils sont souvent miraculeux. Ils marquent et annoncent de grands Ă©vĂ©nements, comme la naissance du Sauveur, sa mort et sa seconde venue. Ils rappellent aux enfants de Dieu les alliances que le Seigneur a faites avec eux. Les signes peuvent aussi rendre tĂ©moignage d’un appel divin ou Parles paraboles, JĂ©sus appelle Ă  entrer dans le royaume. Elles sont comme des miroirs pour l’homme. Un miroir fait une projection de se que je suis et cela m’aide Ă  me transformer. Les miracles, les prodiges et les signes de JĂ©sus manifestent d’une autre façon que l Royaume de Dieu est prĂ©sent en jĂ©sus. ils tĂ©moignent que le PĂšre L’a envoyĂ©. Il n’y a pas de puFsan7. "[
] D’ailleurs, qui sait si ce n’est pas pour une occasion comme celle-ci que tu es parvenue Ă  la royautĂ© ?" Esther "Dieu appelle chacun Ă  utiliser ses dons et sa passion, mais tous ne dĂ©crochent pas le tĂ©lĂ©phone." Lorsque vous cherchez Ă  connaĂźtre l’appel de Dieu pour votre vie, il vous faut suivre l’exemple d’ ne vous recrute pas sans vous adresser un appel. Il appelle chacun Ă  utiliser ses dons et sa passion, mais tous ne dĂ©crochent pas le tĂ©lĂ©phone. Pour entendre, il vous faut Ă©couter. Vous devez faire silence et passer du temps seul Ă  seul avec Dieu. Lorsque MardochĂ©e fit rapporter Ă  Esther que les Juifs seraient exterminĂ©s, il lui dit en substance, dans Esther "Ne t’imagine pas que tu peux simplement ignorer le danger qui nous guette. Je sais que c’est dur, mais c’est ta destinĂ©e. Dieu t’a placĂ©e lĂ . Ce n’est pas un hasard si tu es juive et reine de la Perse." Il est important de poursuivre la lecture et de voir la rĂ©ponse d’Esther Ă  MardochĂ©e en Esther "Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent Ă  Suse. JeĂ»nez Ă  mon intention, sans manger ni boire pendant trois jours [
]. Moi aussi je jeĂ»nerai de mĂȘme avec mes servantes. Dans ces conditions, j’irai chez le roi malgrĂ© la loi." Esther savait qu’en se prĂ©sentant devant le roi elle risquait la mort. Elle devrait tout jeter dans la balance pour le convaincre sa beautĂ©, son intelligence et sa personnalitĂ©. Mais avant d’aller le trouver, elle mit trois jours Ă  part pour jeĂ»ner et prier. Lorsque vous cherchez Ă  connaĂźtre l’appel de Dieu pour votre vie, il vous faut suivre l’exemple d’Esther. PremiĂšrement, rassemblez tout le soutien possible. Esther demanda Ă  MardochĂ©e et Ă  tous les Juifs de prier pour elle. De mĂȘme, invitez votre petit groupe Ă  vous soutenir dans la priĂšre. Si vous n’avez pas de petit groupe, c’est le moment d’en constituer un. DeuxiĂšmement, vous devrez passer beaucoup de temps seul avec Dieu. Je veux vous encourager Ă  programmer un temps de retraite avec le Seigneur. Que vous mettiez Ă  part une nuit, un week-end ou plus longtemps si c’est possible, vous n’entendrez pas l’appel de Dieu pour votre vie si vous ne passez pas du temps seul avec lui. Une action pour aujourd’hui Prenez le temps d’écouter Dieu et de comprendre ce qu’il attend de vous. A l’image d’Esther, passez du temps dans la priĂšre et dans le jeĂ»ne, Ă  l’écoute de sa volontĂ©. Vous serez Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir tout ce que Dieu a prĂ©vu pour votre vie. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! L’Appel de Dieu — 2 TimothĂ©e 19; Romains 828, 29; HĂ©breux 118. Hamilton Smith. Traduit de Scripture Truth magazine, Volume 15, 1923, pages 248-252. Table des matiĂšres 1 - Le monde d’oĂč il a Ă©tĂ© appelĂ©. 2 - Le monde auquel nous sommes appelĂ©s 3 - L’effet actuel de l’appel sur le peuple de Dieu - Étrangers et pĂšlerins sur la terre - TĂ©moins de Dieu sur la terre - Nouvelles bĂ©nĂ©dictions 4 - Conclusion L’Écriture montre trĂšs clairement que ceux qui croient au Seigneur JĂ©sus-Christ sont Ă  la fois sauvĂ©s » et appelĂ©s ». Nous lisons en 2 TimothĂ©e 19 Dieu qui nous a sauvĂ©s et nous a appelĂ©s d’un saint appel ». Mais si tout vrai croyant connait quelque chose de la bĂ©nĂ©diction du salut de Dieu, il y en a relativement peu qui entrent dans la joie de l’appel. HĂ©las, il est Ă  craindre que pour beaucoup, l’appel » ne soit qu’un terme rencontrĂ© occasionnellement dans l’Écriture, sans grande signification prĂ©cise, et donc sans effet sur nos vies. Pourtant, rien n’a une influence aussi puissante sur les conceptions du chrĂ©tien, sur sa maniĂšre de vivre et sur le caractĂšre de ses associations, que la rĂ©alisation de l’appel de Dieu. Il faut se rappeler l’appel profondĂ©ment solennel adressĂ© au pĂ©cheur dans le rĂ©cit sur le jardin d’Eden Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit OĂč es-tu ? » GenĂšse 39. C’était un appel pour que le pĂ©cheur rende compte de son pĂ©chĂ©. Ensuite il y a l’appel important fait au serviteur, par exemple quand le Saint-Esprit dit Mettez-moi 
 Ă  part Barnabas et Saul, pour l’Ɠuvre Ă  laquelle je les ai appelĂ©s » Actes 132. Ces deux appels ont leur place dans les voies de Dieu, mais nous ne faisons rĂ©fĂ©rence ici ni Ă  l’appel du pĂ©cheur, ni Ă  l’appel du serviteur, mais plutĂŽt Ă  l’appel adressĂ© au saint. Ce grand appel est la part commune de tous les saints, aussi lents soient-ils pour y rĂ©pondre et pour entrer dans les bĂ©nĂ©dictions qui s’y rapportent. L’appel de Dieu est venu Ă  nous dans l’évangile par lequel nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s 2 Tim. 19,10, mĂȘme si nous ne rĂ©alisons que faiblement, voire pas du tout, que Dieu nous a appelĂ©s. Naturellement notre premiĂšre prĂ©occupation a Ă©tĂ© le salut pour Ă©chapper au jugement de Dieu, et c’est Ă  juste titre que nos Ăąmes ont Ă©tĂ© remplies de reconnaissance pour ce grand salut. Mais nous n’avons guĂšre rĂ©alisĂ© que Dieu avait en vue quelque chose de beaucoup plus grand devant Lui que le salut de nos Ăąmes, qu’Il avait un propos glorieux pour nous, et que c’est en vue de l’accomplissement de ce propos qu’Il nous appelait. C’était pourtant bien la rĂ©alitĂ© ; en effet, si le salut de Dieu a en vue notre dĂ©livrance du jugement, l’appel de Dieu a en vue l’accomplissement du propos de Dieu. C’est ainsi qu’il est parlĂ© en Romains 828, de ceux qu’Il a appelĂ©s selon Son propos ». Quelle pensĂ©e sublime ! Dieu a un propos pour les Siens, un propos Ă©tabli avant la fondation du monde, et c’est dans le but de l’accomplir qu’Il nous a appelĂ©s. Il nous a sauvĂ©s parce que nous avions besoin de salut. Il nous a appelĂ©s parce qu’Il nous voulait. C’est ainsi le privilĂšge de tout croyant de dire Bien que Dieu soit si grand, et que je sois si petit, Dieu me veut ; et me voulant, Il m’a appelĂ© ». Pour comprendre la signification spirituelle de l’appel de Dieu, il est utile de considĂ©rer l’histoire d’Abraham. Il a Ă©tĂ© le premier saint de l’Ancien Testament Ă  ĂȘtre appelĂ© de Dieu. Il y avait eu d’autres hommes de foi avant lui. Abel avait souffert pour la foi en Ă©tant dans le monde. Énoch marcha par la foi Ă  travers le monde. NoĂ© a Ă©tĂ© sauvĂ© par la foi hors d’un monde en ruine. Mais il a fallu attendre le temps d’Abraham pour entendre parler d’un saint appelĂ© hors du monde. Or le monde Ă©tait ĂągĂ© de 1800 ans quand Dieu appela un homme pour en sortir. RĂ©flĂ©chissons un peu, et nous verrons la raison de ce dĂ©lai. Jusqu’aux jours d’Abraham, les choses n’étaient pas mĂ»res pour l’appel de Dieu ; car si Dieu appelle un homme hors du monde, c’est que le moment est arrivĂ© oĂč il est manifeste que le monde est condamnĂ©, et que Dieu en a fini avec lui. Dieu peut continuer avec lui pendant un certain temps, comme d’ailleurs Il l’a fait pendant de longs siĂšcles ; et dans les voies de Dieu beaucoup de choses peuvent y ĂȘtre produites ; mais Ă  partir du moment oĂč Dieu appelle un homme hors du monde, nous pouvons ĂȘtre certains que, non seulement le monde en a fini avec Dieu, mais que Dieu en a fini avec le monde en tant que tel. En outre, l’appel de Dieu signifie non seulement que Dieu en a fini avec ce monde mauvais, mais que le moment est venu pour Dieu de commencer Ă  rĂ©vĂ©ler Ă  la foi un grand secret, Ă  savoir qu’Il a un autre monde en vue, un monde oĂč tout est en accord avec Lui-mĂȘme. Ainsi l’appel d’Abraham a Ă©tĂ© un tout nouveau dĂ©part dans les voies de Dieu. Et le nouveau principe sur lequel Dieu a commencĂ© Ă  agir il y a 4000 ans, est le principe sur lequel Dieu agit encore aujourd’hui, quoiqu’avec la venue de Christ, Sa mort, et Sa sĂ©ance Ă  la droite de Dieu, l’appel de Dieu a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© beaucoup plus complĂštement et nettement. Deux aspects de l’appel ressortent trĂšs nettement de l’histoire d’Abraham. Nous lisons en HĂ©breux 118 Ă©tant appelé  pour s’en aller », par rĂ©fĂ©rence au monde qu’il devait laisser derriĂšre lui. Ensuite, nous lisons Ă©tant appelĂ© pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour hĂ©ritage ». Ce qui est en vue ici, c’est le nouveau monde dans lequel il a Ă©tĂ© appelĂ©. Étienne se rĂ©fĂšre Ă©galement Ă  ces deux aspects de l’appel d’Abraham, car il relate que Dieu dit Ă  Abraham Sors de ton pays et de ta parentĂ©, et viens au pays que je te montrerai. » Actes 73. 1 - Le monde d’oĂč il a Ă©tĂ© appelĂ©. Les ch. 10 et 11 de la GenĂšse dĂ©crivent le caractĂšre terrible du monde d’oĂč Abraham a Ă©tĂ© appelĂ© Ă  sortir. Trois choses marquaient ce monde. Tout d’abord c’était un monde apostat tombĂ© dans l’idolĂątrie. Nous le savons par les derniĂšres paroles de JosuĂ© Ă  IsraĂ«l rapportĂ©es en JosuĂ© 242. Il leur rappelle que leurs pĂšres, avec TĂ©rakh pĂšre d’Abraham, ont servi d’autres dieux ». L’idolĂątrie exclut le vrai Dieu en Ă©tablissant des dieux selon l’imagination mauvaise de l’homme. Cela signifie que l’homme avait apostasiĂ© de Dieu, et que Dieu Ă©tait exclu du monde de l’homme. DeuxiĂšmement, c’était un monde oĂč l’homme se glorifiait lui-mĂȘme, car ils disaient Allons, bĂątissons-nous une ville, et une tour dont le sommet [atteigne] jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom » GenĂšse 114. Non seulement ce monde dĂ©shonorait Dieu, mais aussi il glorifiait l’homme. Enfin, le ch. 11 se termine dans l’obscuritĂ© de la mort TĂ©rakh mourut Ă  Charan ». Le monde qui exclut Dieu et glorifie l’homme, est un monde qui est sous l’emprise de la mort. Les hommes peuvent acquĂ©rir une grande renommĂ©e, comme Nimrod qui Ă©tait puissant sur la terre ; ils peuvent construire de grandes villes comme Assur, ou tenter de construire une tour dont le sommet touche au ciel, comme les hommes de Babel ; mais Ă  la fin, le puissant doit s’incliner devant un encore plus puissant, la ville s’écroule dans la poussiĂšre, la tour devient un monceau, et la mort rĂšgne sur tout. VoilĂ  ce qu’était le monde d’oĂč Abraham a Ă©tĂ© appelĂ©. Un monde d’oĂč Dieu Ă©tait exclu, oĂč l’homme Ă©tait exaltĂ©, et sur lequel la mort rĂ©gnait. Or tel qu’était le monde alors, tel il est encore aujourd’hui. Le monde actuel mauvais a eu son commencement dans les jours qui ont suivi le dĂ©luge. L’apĂŽtre Pierre, se rĂ©fĂ©rant au monde avant le dĂ©luge, l’appelle le monde d’alors » 2 Pierre 36. Ce monde a disparu Ă  jamais ; mais immĂ©diatement aprĂšs, il parle des cieux et de la terre de maintenant ». Il fait rĂ©fĂ©rence par-lĂ  au monde qui a commencĂ© aprĂšs le dĂ©luge. Et comme il a commencĂ©, en excluant Dieu, en exaltant l’homme, et en alimentant la mort, ainsi il a continuĂ©, et ainsi il finira dans un dernier Ă©clat furieux d’apostasie de Dieu, d’exaltation de l’homme, et de dĂ©vastation de la mort. Un monde avec un pareil caractĂšre ne convient Ă©videmment pas Ă  Dieu. Le parole reçue par Abraham Ă©tait Va-t’en de ton pays, et de ta parentĂ©, et de la maison de ton pĂšre » GenĂšse 121 ; et la parole de nos jours est Sortez du milieu d’eux et soyez sĂ©parĂ©s » 2 Cor 617 ; quant aux corruptions babyloniennes de la chrĂ©tientĂ©, la parole est Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas Ă  ses pĂ©chĂ©s et que vous ne receviez pas de ses plaies » Apoc. 184. Ceci, cependant, n’est qu’un aspect de l’appel de Dieu. Il y a, comme nous l’avons vu, un autre aspect trĂšs bĂ©ni. 2 - Le monde auquel nous sommes appelĂ©s Si l’histoire d’Abraham nous instruit sur le caractĂšre du monde de l’homme, elle nous donne aussi des aperçus brillants du monde de Dieu. On se souvient qu’Étienne commence son discours devant le sanhĂ©drin juif en rappelant l’histoire d’Abraham. Il dit Le Dieu de gloire apparut Ă  notre pĂšre Abraham ». Il ne dit pas le Dieu de la terre’, mais le Dieu de gloire’, c’est-Ă -dire le Dieu d’un autre monde, un monde de gloire. Dans l’Écriture, la grande pensĂ©e de la gloire, c’est Dieu manifestĂ©. Le Dieu de gloire implique le Dieu d’une scĂšne oĂč Dieu est parfaitement rĂ©vĂ©lĂ© selon Sa nature et Ses attributs. EntourĂ©s comme nous le sommes de tous cĂŽtĂ©s par un monde oĂč s’étale le mal du cƓur de l’homme, d’oĂč Dieu est exclu, oĂč l’homme est exaltĂ© et oĂč la mort rĂšgne, nos sensibilitĂ©s sont Ă©moussĂ©es par le contact permanent avec ce monde-lĂ , et nous avons du mal Ă  rĂ©aliser la bĂ©nĂ©diction infinie d’un autre monde, celui oĂč Dieu est pleinement rĂ©vĂ©lĂ© — oĂč tout parle de l’amour, de la saintetĂ©, de la sagesse et de la puissance de Dieu, une scĂšne donc de joie parfaite et de repos, oĂč le pĂ©chĂ©, la douleur, et la mort ne pĂ©nĂštrent jamais. Un tel monde de gloire est aux antipodes de ce monde mauvais. Or non seulement ce nouveau monde de gloire a Ă©tĂ© mis au grand jour, mais le propos de Dieu d’y avoir les Siens a aussi Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, car si le Dieu de gloire est apparu Ă  un homme, c’est pour que l’homme puisse paraĂźtre dans la gloire de Dieu. Cela aussi ressort de façon trĂšs heureuse dans l’histoire d’Étienne. Car s’il commence son discours par le Dieu de gloire apparaissant Ă  un homme, il le termine par le tĂ©moignage rendu Ă  l’Homme apparaissant dans la gloire de Dieu Mais lui
 ayant les yeux attachĂ©s sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et JĂ©sus debout Ă  la droite de Dieu ; et il dit Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout Ă  la droite de Dieu » Actes 755-56. L’Esprit de Dieu, par Étienne, place ainsi devant nous un nouveau monde de gloire, et un Homme nouveau dans cette gloire, Quelqu’un de parfaitement adaptĂ© Ă  une scĂšne oĂč Dieu est pleinement rĂ©vĂ©lĂ©. En outre, l’apĂŽtre Paul nous dit que ceux qui sont appelĂ©s selon le propos de Dieu sont prĂ©destinĂ©s Ă  ĂȘtre conformes Ă  l’image de Son Fils Rom. 828, 29. Dans la mesure oĂč ces vĂ©ritĂ©s entrent dans nos Ăąmes dans toute leur grandeur, nous commençons Ă  rĂ©aliser la bĂ©nĂ©diction surabondante de cet appel qui nous introduit dans un monde de gloire, pour y ĂȘtre conformes Ă  l’image de l’Homme dans la gloire. Nous pouvons bien chanter Est-ce possible ! Nous serons semblables Ă  Ton Fils. Est-ce lĂ  la grĂące qu’Il nous a gagnĂ©e ? PĂšre de gloire, quelle pensĂ©e qui surclasse toute autre Être amenĂ©s Ă  Sa ressemblance bĂ©nie dans la gloire ! Ayant vu le caractĂšre de l’appel, Ă  la fois par rapport au monde d’oĂč nous sommes appelĂ©s, et par rapport au monde vers lequel nous sommes appelĂ©s, — nous pouvons bien nous demander quel est l’effet prĂ©sent de l’appel sur le peuple de Dieu. 3 - L’effet actuel de l’appel sur le peuple de Dieu Ici encore, l’histoire d’Abraham nous fournit une riche instruction. Il est Ă©vident que l’appel de Dieu a entiĂšrement changĂ© le cours de sa vie. Il est Ă©galement clair que ce changement n’a Ă©tĂ© produit que dans la mesure oĂč il a rĂ©pondu Ă  l’appel. L’appel de Dieu est devenu un test pour la foi d’Abraham, tout comme d’ailleurs il devient un test pour chaque enfant de Dieu aujourd’hui. Voici le test l’appel de Dieu dans toute sa grandeur et sa bĂ©nĂ©diction, a-t-il une emprise telle sur nos affections qu’il l’emporte sur toute autre considĂ©ration ? Dans le cas d’Abraham, Dieu lui a dit Va-t’en de ton pays, et de ta parentĂ©, et de la maison de ton pĂšre, dans le pays que je te montrerai ». C’était, en effet, un test sĂ©vĂšre pour la foi d’Abraham. L’appel de Dieu Ă©tait-il si important et si bĂ©ni Ă  ses yeux qu’il pouvait obĂ©ir Ă  cet appel et laisser entiĂšrement derriĂšre lui son pays, sa parentĂ©, et la maison de son pĂšre ? L’histoire d’Abraham nous dit qu’il a Ă©tĂ© freinĂ©, pour un temps, par la maison de son pĂšre. Abraham a Ă©tĂ© appelĂ© Ă  quitter littĂ©ralement le pays de sa naissance, sa parentĂ© et la maison de son pĂšre. Dans le cas du chrĂ©tien l’appel ne prend pas ce caractĂšre littĂ©ral, mais nĂ©anmoins nous sommes appelĂ©s Ă  ĂȘtre moralement en dehors du pays, de la parentĂ© et de la maison du pĂšre. Et si le chrĂ©tien en est moralement en dehors, cela peut amener Ă  ce qu’il soit chassĂ© du cercle politique, social, et mĂȘme familial, comme dans le cas de l’aveugle-nĂ© de Jean 9. En tout cas, le moment vient dans notre vie oĂč nous avons Ă  dĂ©cider si ce qui est primordial est l’appel puissant de Dieu, ou les revendications insistantes du pays, de la parentĂ©, et de la maison de son pĂšre. Si nous obĂ©issons Ă  l’appel, l’effet sera triple. - Étrangers et pĂšlerins sur la terre Tout d’abord, nous deviendrons Ă©trangers et pĂšlerins sur la terre. C’est ce qui arriva pour Abraham et pour ceux qui lui Ă©taient associĂ©s. Ils ont entendu l’appel de Dieu, ils ont vu de loin » la perspective bĂ©nie dĂ©ployĂ©e devant eux dans les promesses qui parlaient de la patrie cĂ©leste et de la citĂ© de Dieu. Le rĂ©sultat en a Ă©tĂ©, qu’étant persuadĂ©s de ces promesses, ils s’en sont emparĂ©, et ont confessĂ© qu’ils Ă©taient Ă©trangers et pĂšlerins sur la terre. - TĂ©moins de Dieu sur la terre DeuxiĂšmement, aprĂšs avoir acceptĂ© de suivre un chemin oĂč l’on est Ă©tranger, on devient tĂ©moin de Dieu sur la terre. Ainsi quant Ă  ceux qui, comme Abraham, ont confessĂ© ĂȘtre devenus Ă©trangers et pĂšlerins, il est dit d’eux ceux qui disent de telles choses montrent clairement qu’ils recherchent une patrie » HĂ©b. 1113-14. L’homme qui a une confession claire comme tĂ©moin de Dieu, est l’homme qui rĂ©pond Ă  l’appel de Dieu. - Nouvelles bĂ©nĂ©dictions TroisiĂšmement, ayant rĂ©pondu Ă  l’appel, ayant pris le chemin en tant qu’étrangers, et s’étant donc franchement dĂ©clarĂ© pour Dieu, on acquiert de nouvelles bĂ©nĂ©dictions pour son Ăąme, et on fait donc des progrĂšs spirituels dans la lumiĂšre reçue. Il en fut ainsi avec Abraham. Il n’a pas reçu d’autre lumiĂšre de Dieu jusqu’à ce qu’il ait rĂ©pondu Ă  l’appel. Mais une fois qu’il a rĂ©pondu Ă  l’appel, Dieu lui est apparu pour la seconde fois, et lui a donnĂ© davantage de lumiĂšre, lui parlant de la Semence, et disant Je donnerai ce pays Ă  ta semence » GenĂšse 127. Le grand panorama de gloire dĂ©roulĂ© Ă  la foi dans l’appel de Dieu rend les gloires fugitives de ce monde trĂšs faibles et fort minces. Quand on les voit dans leurs vraies dimensions, les laisser derriĂšre n’est guĂšre difficile. Et s’il arrive que pour un moment » l’appel de Dieu soit source d’une lĂ©gĂšre affliction », qu’importe puisque nous savons qu’il y a au-delĂ  en mesure surabondante, un poids Ă©ternel de gloire » 2 Corinthiens 417 ! 4 - Conclusion Puisse l’appel de Dieu devenir pour chacun de nous si rĂ©el, si net et si grand que, comme Paul autrefois, nous puissions dire, oubliant les choses qui sont derriĂšre et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel cĂ©leste de Dieu dans le christ JĂ©sus » Philippiens 314, et que nous soyons vraiment en mesure de chanter AppelĂ©s d’en-haut, Êtres cĂ©lestes par naissance, Jadis citoyens de la terre, Aujourd’hui pĂšlerins ici-bas, Nous cherchons une patrie cĂ©leste, Notre part pour les siĂšcles Ă  venir.

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